Rencontre avec Sadri Khiari

Rencontre avec Sadri Khiari

Sadri Khiari, peintre (il pratique la peinture sous verre), dessinateur de presse et bédéiste, pendant sa résidence à la maison des auteurs, Angoulême. Son site perso : https://www.sadrikhiari.com Son tumblr : http://sadri-khiari.tumblr.com

Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Lampiste, le minizine A6 de Matthias Lehmann, continue son petit bonhomme de chemin avec comme compagnons de route Lucas Méthé en couverture et Sophie Darq et Isao Moutte en guest… Dans « Pourquoi je ne porte pas de pyjamas », ce Lampiste #3, Matthias Lehmann nous raconte un souvenir d’enfance incontinent, tendre, cruel et très drôle, comme Continue reading Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Corben, c’est du pulp vulgos et facile

Corben, c’est du pulp vulgos et facile

Corben, c’est du pulp vulgos et facile, outrance corporelle, comme les expansions de César, habillant du vide sémantique, voire quelques rabâchages de genre. Comme je ne suis pas un bourgeois, je n’ai a priori rien contre. Et dans l’adolescence, Corben a fait partie de ces choses que je désirais « visuellement », avant d’en être déçu à Continue reading Corben, c’est du pulp vulgos et facile

Le fantôme de Lindsay Anderson dans mon jardin

Le fantôme de Lindsay Anderson dans mon jardin

J’ai découvert, sérendipité, qu’un remarquable réalisateur britannique était mort dans mon village en 1994. Je suppose, puisqu’il y a une forte communauté britannique dans les campagnes environnantes, que Lindsay Anderson passait ici une vieillesse au vert. Il fût essentiellement documentariste, mais pas seulement, car il est en particulier le réalisateur de l’extraordinaire trilogie voltairienne (référence Continue reading Le fantôme de Lindsay Anderson dans mon jardin

Ex-libris Golo

Ex-libris Golo

Golo m’a offert le très bel Ex-libris que lui a édité la Librairie Super Héros. On y voit Istrati, l’écrivain, fuyant la police d’Alexandrie pour continuer sa lecture.

Chambre pâle #4

Chambre pâle #4

« Plis, croûtes, et zones humides », thème et sous-titre de l’Opus 4 de Chambre pâle, l’élégant artzine collectif A5 entièrement sur papier léger avec dessins légers, textes maniérés ou photos intenses. Une revue courageusement généraliste, donc, au contenu inégal, comme tous les collectifs. Couverture de Jérémy Boulard le Fur. 63 auteurs, 92 pages… Prix libre chez l’éditeur, MicrOlab Continue reading Chambre pâle #4

Le jardin des délices de Silvano Agosti

Le jardin des délices de Silvano Agosti

J’ai vu avec intérêt « Le jardin des délices », curiosité cinéphilique de 1967. D’un même élan j’ai écouté le réalisateur Silvano Agosti (bonus DVD), qui se situe entre Éric Rohmer pour la pauvreté assumée des moyens techniques, Jean-Pierre Mocky pour l’aspiration (ou obligation) à l’autonomie et Joël Séria pour les promesses sabotées par des contingences extérieures. Il partage avec les Continue reading Le jardin des délices de Silvano Agosti

L’éternelle réactionnaire, toujours 

Cette manie qu’ils ont tous d’admirer des gens qui ne pensaient pas comme eux s’ils ont l’élégance d’être mort depuis suffisamment longtemps… et de systématiquement mépriser leurs contemporains (sans les connaître)… Avant hier, lu un autre essai nauséabond de Christoper Lasch, ramassis de conneries  (« Culture de masse ou culture populaire ? »), et ce matin, j’entrouvre l’un Continue reading L’éternelle réactionnaire, toujours 

Maryline en toc

Maryline en toc

Vu le « Maryline », De G. Gallienne… quelle erreur ! Début affligeant, perplexité, et au bout d’un quart d’heure seulement, rire nerveux devant le comique involontaire, devant l’insistance à nous bien faire comprendre qu’il est en train de « filmer » une « gonzesse » (au passage au charisme d’huître et à l’insupportable perruque, même si je suppose qu’un réalisateur juste Continue reading Maryline en toc

En attendant t’avenue, urbaine déambulation

En attendant t’avenue, urbaine déambulation

La 5e couche sort un nouveau livre de François Henninger, « En attendant t’avenue »,  dont chaque double page tronçonne une parcelle d’une unique façade d’une unique avenue, déclinant des motifs répétitifs scandés en abîme pour évoquer une incroyable théorie d’architectures fantasmées et d’étranges installations urbaines. François Henninger nous convie cette fois à une longue et dépaysante promenade Continue reading En attendant t’avenue, urbaine déambulation

Dans le matin, dans la fin de la nuit

Une vision du monde humain comme une monstrueuse pelote de fils emmêlés, et moi, à côté (pas dedans, tiens ?), minuscule pelote de fils tout aussi emmêlés… Impression qu’on ne s’en sortira pas, et que, minuscule laboratoire, je ne m’en sortirais pas plus et n’en trouverais plus le bout.