BD dans la ville (3)

Publié le 24 janvier 2012

Alors, c’est exactement ça, une chronique…

Aujourd’hui, je m’étais dit que ce serait un jour sans, que c’était inutile, puisqu’il n’y aurait pas plus à montrer aujourd’hui qu’hier ou avant-hier,  puisque tout commence officiellement jeudi matin… Et voilà, par obligation professionnelle, je viens d’arpenter quelques kilomètres de festival… et si la ville frémit à peine, à l’abri des regards, sous les chapiteaux et dans les salles d’expositions, ça commence à bouger !

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Pour être précis, ça bouge « de classe ». En effet, l’activité frémissante, c’est surtout chez les gros éditeurs, qui se font monter de véritables magasins, boite dans la grande boite,  par une armée de technicien.

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Chez les indépendants, à l’autre bout du centre ville, rien de ça. Calme (presque) plat. La grande perspective des stands uniformes attend juste une nappe, quelques affiches et cartons de livre pour se personnaliser… Les noms des éditeurs sont déjà inscrits sur des bulles de carton au bout de chaque stand. Je reconnais des noms, mais beaucoup d’autres ne m’évoquent rien. Les petits éditeurs, dit « indépendants » composent un monde mouvant d’aventure éditoriale fragile.

[Bon, parenthèse technique… Le matin, sur la place du Champ de Mars, fief des « gros », j’ai utilisé mon vieux compact. L’après-midi, Céline, ma compagne, a eu pitié de moi, et m’a prêté son petit Ixus… Il est petit, mais costaud !]

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Ici, juste dessous, un bout de la ville subsiste, incorporé à la scénographie :

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Ensuite, une petite visite à l’Espace Franquin, un bâtiment très laid, mais qui reste un haut lieu du salon.

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En sous-sol, l’exposition « TEBEOS – LES BANDES DESSINEES ESPAGNOLES » est presque prête à accueillir le public :

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Et pour terminer pour aujourd’hui, le montage de la petite expo « Fred » :

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Voilà, encore une petite promenade dans cet avant Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême. En trois billets, nous avons surtout arpenté un bout de centre-ville, à l’exclusion notable des deux grands lieux fixes de ce festival, le bâtiment Castro et le Musée de la Bande dessinée qui se trouvent dans la vallée, de chaque côté du fleuve…

À suivre… BD dans la ville 4

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