Ce matin, la brume

Publié le 4 octobre 2017

Rideau, longue bande ouateuse qui souligne l’horizon. 

Me vient, en premier, un discutable « le monde réel est entier lové hors les médias ». Noter quand même. 

En deuxième, je suis effaré que l’humanité soit encore désemparée devant elle-même. 

Je suis même surpris qu’elle soit si paisible, si servile plutôt, ne serait pas surpris si embrasement réel et contagieux.

En trois, me souvient qu’un pour cent des victimes du « terrorisme » est occidental, mais ce un pour cent représente cent pour cent de la matière des médias occidentaux, donc de la perception du monde de ces mêmes occidentaux

Tous, regarde-les, s’affoler de « 1984 », « big brother », et autre fadaise quand un algorithme idiot tente de leur vendre un tapis qu’ils n’achèteront pas, sans comprendre qu’ils vivent dedans, leur épouvantail, sans espoir de toucher le monde réel, jamais, juste parce qu’ils rongent tous le même os en même temps. Cet os du jour qu’on leur a jeté.

La matrice, ils s’y complaisent, et à chaque fois que tu tentes de leur dire, ils s’énervent contre toi. 

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