D’un matin gris, lent, et nauséabond

Publié le 23 mai 2017

Le bruit des tondeuses, en contrebas. L’odeur de chlore, très forte. Je ne vois pas les ouvriers qui nettoient l’immeuble. Je pense « le puis sans fond de l’indignation ». Et « Comment peut-on se tromper de mot à ce point ? »

Je me souviens, « tout ce qui est possible sera accompli ». Nous ne nous épargnerons rien.

Les nuages ne sont pas homogènes. Le paysage se tache de zones plus pâles. L’odeur de piscine est de plus en plus forte. Je vois un ouvrier, en combinaison, qui arrose le sol noir. Il en sortira des dalles jaunes, moches, mais propres. Je regarde… le produit ne va-t-il pas tuer toutes les plantations ? Il y a quelque chose de dérisoire dans ce que font ces hommes, là, en bas de chez moi. Quelque chose d’un peu minable, inéficace et dérisoire. Comme presque tous les humains au travail.

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