les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !

Publié le 2 février 2005

Quel ennui !
Alors qu’il ne faut rien moins que vous confronter à un chef-d’oeuvre pour réveiller votre âme flétrie de moderne flétri — de vous coltiner ces murs tapissés de gribouillis qui sont fait pour être lu dans un gros fauteuil au milieu de votre salon, voir dans votre lit, et bien sûr parasités par des processions de touristes apathiques…
Quel ennui !
Faut-il vraiment en penser quelque chose ? Pas facile. Que dire des dessins proprets de Zep ? Bien, ce type à l’air résolument sympathique a réussi à créer une bande populaire et drôle, pas niaise, pour les enfants d’aujourd’hui. Il tient son truc à longueur d’album, ce qui est sûrement une des choses les plus difficiles en bande dessinée.
La terre des dessinateurs autoproclamés “artiste” le déteste par simple jalousie. Pas la peine de chercher une motivation plus complexe, la jalousie, ça suffit. Mais qu’en dire quand ses charmantes dessinouilleries se retrouvent sur un mur comme des oeuvres ? Quand son personnage explose d’enflure jusqu’à remplir une salle ? Un Titeuf plus gros qu’un Michel Ange, vous trouvez ça raisonnable ? Pas vraiment. Surtout que c’est d’une laideur ! D’une laideur ! Non, franchement pas grand-chose à en dire. Lui ou un autre, sur un mur, la BD c’est ridicule.
Et pourtant, je suis bien content d’y avoir découvert quelques auteurs, sur les murs des expositions du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême !
Paradoxe, tout n’est que paradoxe. J’y ai vraiment découvert des merveilles, mais qu’il a fallu ensuite que j’achète, en livre, imprimé sur des pages de papier, parce que le graphisme codé de la bande dessinée n’a de raison d’être qu’imprimé.

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