Mon premier livre de science fiction

Publié le 14 septembre 2017

Je me souviens de quoi, exactement ? Pas grand chose. Une impression de supermarché, pendant des vacances à la mer. Supérette, plutôt, en fait, car sensation plus que souvenir d’un tout petit rayon livre à droite en entrant. Avoir le « droit » de choisir un livre dans un maigre choix. Ne rien reconnaître. Prendre un petit livre coloré séduisant. Quel âge ? Je ne sais pas, mais sensation d’une audace dans le choix, de passer un cap de maturité.

C’était un petit roman de SF de Joseph Greene : « La Cité perdue« , édité par les Deux Coqs d’Or dans la collection « Étoile d’or »

Et ensuite, d’avoir été charmé par ma lecture. Au point que débutera ainsi une longue passion pour la Science Fiction. Mais j’étais trop petit pour une bibliophilie active et volontaire. Je ne rechercherais pas la collection. Viendrons ensuite les « bibliothèque verte » (j’ai zappé la rose), et c’est seulement des années plus tard, pendant le temps du collège, que je passerais massivement aux collections de J’ai Lu, Pocket, Fleuve noir…

Aujourd’hui, ce petit livre qui est resté plus de 40 ans dans le grenier de mes parents a été adopté par Sophie Guerrive (qui m’a envoyé la photo en vignette en haut), et je me rends compte que je ne sais plus vraiment ce qu’il raconte.

Mais oui, c’est ce livre unique, tout petit, tout modeste, qui a planté la graine du goût pour les extraterrestres, les voyages interstellaires, les mondes étranges… Et c’est sûrement ce livre qui a fait que je ne passerais pas au polar après toutes ces enquêtes en « bibliothèque verte », comme ça aurait pu être logique.

[ Au passage, si je connais le premier, je ne connais pas mon dernier livre de science-fiction, quand vers 16 ou 17 ans le goût m’en est passé, brusquement, mais je connais parfaitement le dernier auteur de SF que j’ai lu : Philip K. Dick ]

Et aujourd’hui, sur ce site : https://strenae.revues.org/1605? je trouve ce document épatant qui montre l’illustration originale de la couverture, par le peintre Giovanni Giannini, avec les indications de cadrage et réduction pour l’impression, document qui réveille mes souvenirs…

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