ruminant du matin

Publié le 28 mars 2014

Cette soirée m’a plombé. Trois fois que je réécris ce billet, m’enfonçant chaque fois plus dans le cynisme…

« Tu es trop sensible… »

Oui, peut-être… Mais voir le désarroi dans le frémissement de l’œil d’un ami, alors même qu’il raconte une blague… Sentir comment une anecdote est trop appuyée pour être honnête… Qu’elle cache mal son véritable sens…

Tristesse

Et ce matin, cette tristesse pour l’autre m’atteint intime, et me renvoie à mes très prochaines tristesses programmées… Et à ma définitive tristesse, qui s’est installée si profond, qu’elle persiste dans toutes mes gaietés et toutes mes jouissances.

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