Une semaine vacante

Publié le 16 septembre 2007

Voilà, je le sentais venir. Je me suis écroulé cette après-midi, une sieste plombée entrecoupée de rêves étranges. Et maintenant, un semblant de baby blues…

Je me suis abruti sur de nouvelles recherches, mais en vain. Rien ne me distrait, je m’énerve de tout, et tout m’insupporte. Je n’arrive pas à intégrer ce qu’il s’est passé mardi dernier. Obtenir un diplôme aussi brillamment, de façon presque indécente, comme ça, comme ça. Sans sentir vraiment les choses. Sans qu’elles soient vraiment tangibles… Je n’arrive pas à envisager l’envergure de la victoire que cela doit représenter, et en même temps, je ne peux même pas exprimer complètement ce qui s’est passé. Que le jury trouve extraordinaire d’avoir écrit « ça » en six mois… alors que je l’ai écris en un mois à mis temps… est si outrancier que je ne sais quoi en faire. Je me retrouve le cul entre deux chaises, nulle part, en fait… Envie de chialer, en continu. Indécent. Si j’exprime, je suis indécent. Merde. Arriver à 42 ans pour laminer plusieurs années d’étudiants, sans forcer plus que ça, et ne rien pouvoir en faire, rien pouvoir vraiment exprimer, rien que ma vie qui continue, semblable, rien.

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