vendredi soir déjà, au bord d’un fleuve

Publié le 19 juillet 2013

C’est assez étrange d’expérimenter les liens entre la vie, la vraie, et sa projection imaginaire. Car ce qui se passe sur le réseau est une projection imaginaire. Et d’ailleurs, je réfléchis à la prochaine « projection imaginaire ». À partir du moment ou j’ai enfin acté que tout ne devait pas être lié, et même que j’avais intérêt à mettre des frontières entre différentes activités, ce qui se présente est excitant, séduisant, désirable.

L’expérience photo volée à vécu. Ça me pesait, et ça tournait en rond. Quelques jours que je voyais bien que c’était bien pour se remettre en branle, mais que ça ne menait nulle part. L’impression d’être de nouveau étudiant, mais sans le carcan universitaire. J’ai tellement de choses à écrire, maintenant, que ça va être très difficile de rentrer dans le rang.

Tiens, le vendredi soir est un soir décadent, en général, pour tout le monde. Mais j’ai eu ma dose de décadence hier. Et je l’ai eu pour longtemps. Gros désir de positif, de positif, de positif. De lumière, et même de canicule si ça veut, pourquoi pas ? Ha oui, et de culture ! Les écrivains sont de retour, j’en suis tout guilleret, de découvrir cette génération de nouveaux écrivains américains, qui étrangement, fantasment sur des écrivains français qui ont eux-mêmes été influencés par la littérature américaine, qui à la charnière du XXe, avait fait exploser le carcan bourgeois de la littérature française tout en fantasmant dessus. Ouf ! Ce va-et-vient au dessus de l’Atlantique est le mouvement le plus fécond qui aura animé la création littéraire depuis des siècles. Évidemment, encore, on ne parle pas de ceux qui veulent toujours vous raconter des histoires  stéréotypés avec des personnages stéréotypés, mais bien de la littérature du réel… Même si le réel finit toujours par être stéréotypé, mais au moins, c’est la source la plus vive de création. Cet écrivain belge, Verhulst, qui d’ailleurs ne serait rien sans Bukowski, qui ne serait rien sans Henry Miller qui ne serait rien sans toute la littérature européenne, ce Belge donc se débrouille rudement bien au milieu de tout ça !

Reçu validation des dernières corrections. Impec. C’est parti pour Grenoble.

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