Animal social

Publié le 20 avril 2011

C’est vraiment involontaire… Quoi ? Ho ! que Bourdieu sorte deux fois du jeu en deux billets…

Mais bon, quand on est dans le sujet jusqu’au cou, ça doit bien être normal, non ? Voilà ce qui m’est venu en marchant, « La sociologie n’est pas un sport de combat, mais une volupté ». Et bien sûr, comme c’est bancal, il a fallu préciser, en se rappelant du traumatisme provoqué par la rencontre avec la sociologie, et donc, enfin, avec soi-même. Car quand on a 20 ans, on cherche chez les philosophes et chez Freud, tient, démarches vaines et frustration, perplexité. Et c’est quand on accepte la « science sale », qu’on comprend vraiment deux trois choses qui pour le coup, te rentrent profond, et sans lubrifiant !

Ensuite, empirique, on vit dedans. C’est ce qu’on nome la « rentrée dans la vie active ». Comme si on était inerte, avant… Euphémisme donc, qui cache la longue agonie du travail.
Et pourquoi cette volupté qui m’est venu comme ça, en matant un bord de trottoir défoncé ?

Je ne sais pas. J’ai toujours eu une très grande capacité à accepter les pires vérités sur moi-même, donc, celles-ci, les sociologiques, je les ai prise comme ça, hop, en poche, et j’ai appris à vivre avec, peut-être un peu facile, parce que je serais toujours décalé, et que je ferais surement moins le malin si j’étais assimilable…

Alors, l’idée, c’est que, pas une sorte de sagesse quand même ! non, mais un truc d’usure, qui fait que le spectacle si dérisoire et touchant de la sociologie finit par ne plus faire mal, et donc, perversion, apporte son lot de petits plaisirs subtils !

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