Le fantôme de Lindsay Anderson dans mon jardin

Publié le 20 janvier 2018

J’ai découvert, sérendipité, qu’un remarquable réalisateur britannique était mort dans mon village en 1994. Je suppose, puisqu’il y a une forte communauté britannique dans les campagnes environnantes, que Lindsay Anderson passait ici une vieillesse au vert. Il fût essentiellement documentariste, mais pas seulement, car il est en particulier le réalisateur de l’extraordinaire trilogie voltairienne (référence assumée à Candide) mettant en scène les tribulations de Michael Travis interprété par  Malcolm McDowell : If…Le meilleur des mondes possibles (O Lucky Man !) et Britannia Hospital. Et l’acteur comme certaines caractéristiques du personnage ayant été récupéré par Kubrick, on pourrait y adjoindre Orange Mécanique comme épisode dystopique de de cette épopée moderne. 

If… est célébrissime, mais j’ai revu dernièrement Le Meilleur des mondes possible, amusé et surpris de l’actualité des thèmes, mondialisation industrielle, délocalisation, danger du nucléaire civil, manipulation génétique, qui rehausse la sauce des thèmes plus classiques de la satire comme l’ambition, l’hypocrisie et la corruption des élites.

(à noter, l’imprégnation de la philosophie bouddhiste et l’éveil par la gifle à la fin)

Et je me suis demandé si je n’avais jamais vu le dernier, Britannia Hospital, paraît-il le plus mauvais des trois ? 

 

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