Le 1 janvier 1995 Il est minuit pile

Publié le 1 janvier 1995

Transcription numérique de mes archives pré-numériques :

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Le 1 janvier 1995

Il est minuit pile.

Je voulais écrire plein de choses, mais je ne t’ai pas donné la lettre du 31. Normal. Je ne sais pas quand je vais te voir.

Je veux tout de même noter le rêve de la nuit du 31 au 1er, car j’ai, en rêve, vécu le début d’une histoire d’amour. La fille était assez grande, belle, féline, maigre et souple, yeux très sensuels. Mais pourtant “pas du tout stéréotypée” (les rêves !). En fait, je crois que mon inconscient a réinventé une fille superbe qu’il y avait au lycée. Mais en mieux (à mon goût). Je me souviens que Michel me disait toujours « sa mère est encore plus belle et élégante qu’elle ! » l’oeil amoureux et avec un rictus de la bouche qui n’appartenait qu’à lui. Le lieu, flou comme il se doit, était une sorte de camp militaire/de colonie de vacances où un lycée sans toit. Bizarre. Nous devons partir, genre « fin des cours » ou « début de vacances ». Je vais la voir pour qu’elle garde un dessin de moi dans son congélateur, oui, et je la complimente à propos du congélateur. Dans le rêve, la possession d’un congélateur signifie que ses parents sont riches (sic !). Je sais, dans ce rêve, que je la côtoie à plusieurs reprises en présence d’autres personnes, en particulier des jeunes filles. Et nous flirtons doucement, mais avec insistance. De façon très sexe. Je suis très excité et elle aussi. Je sais qu’à un moment, nous sachant observés, je la touche avec un couteau à bout rond (sexe ?). Je ressens un énorme sentiment de bien-être alors que souvent, dans le rêve, je ne suis pas avec elle. Mais j’ai la rassurante sensation d’un désir réciproque. Ça me fait presque mal de penser encore à cette fille imaginaire. Plus tard, à l’autre bout du camp (qui à l’apparence d’un immeuble maintenant). J’ai envie de pisser et je suis loin de ma « case ». Alors, je rentre dans un des nombreux appartements (d’étudiante). Je ne vois personne et me dirige vers les toilettes. Je crois que la propriétaire sort de je ne sais où et je lui explique ce que je suis venu faire. (Sensation de “déjà vue”, vaguement appartement de [un nom propre] ). Je me souviens d’avoir été déçu par la vue de la fille. Pas laide, mais ne m’attirant pas. Je crois que le réveil arrive là. Je ne me souviens pas vraiment. Il m’en reste une impression très forte et la nostalgie de cette fille. Comme si elle existait et que j’allais la revoir. Je n’avais jamais senti dans la réalité ce mélange d’amour serein et d’excitation sexuelle. C’était à pleurer. Si seulement je pouvais rêver d’elle toutes les nuits ! Ai-je enfin rencontré mon anima, ma partie féminine enfouit ou ma « femme idéale » ?

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