Donc, c’est ça, je suis de retour dans « la grande bibliothèque », m’y perdant encore, retrouvant les réflexes de la nage en grandes eaux culturelles sans trop savoir encore si les courants frais ou plus doux me font plaisir ou déplaisir…
L’album photo en stand-by, déjà produit, mais rien ne dure jamais disais-je. Et dernièrement, je lançais parfois, quand une réflexion m’énervait « j’arrête la photo et je reprends [au choix] l’écriture, la peinture, le dessin, le tricot, la mécanique, les maths… (Non, pas les maths !)…Mais il ne faut jurer de rien !
Donc, aucune envie de mettre mes blogs tumblr à jour. Une photo sur facebook me convient, c’est un petit cadeau, un machin vite approprié, et voilà, c’est « pas pour moi », c’est de la consommation immédiate, ça fait plaisir et c’est pas le gros machin à double détente de l’album sacré.
Bon, je n’arrête pas la photo. J’aime ça. J’ai récupéré l’organe du père. C’est déjà ça. (Post à poncifs).
Mais donc, le grand retour. On lit un roman, deux, trois, beaucoup (je ne lisais plus de roman), un où deux essais contemporains, des bds que j’avais ratés, des textes anciens, et on fini comme quand on a arrêté, en feuilletant des centaines de magazines du XIXe et début XXe…
Tout ça pour ça.
Qu’est-ce que j’y cherche, dans ces vieux textes ? Je ne sais pas, je suis juste fait pour ça, brasser des centaines de volumes sans fatigue autre que physique. Mon autisme léger qui me permet de remplir des bases de données qui épuiseraient les nerfs de tout autre humain…
De ces choses qui sont ce que je suis. Je suis donc de retour dans ce que je suis, me laissant guider par des flux informationnels discrets, des enchainements sémantiques subtils, qui m’amèneront à mieux percevoir/comprendre un truc qui n’intéresse personne, et dont, peut-être, je ne parlerais jamais…