critique BD

Elvifrance l’infernal éditeur

Elvifrance l’infernal éditeur

Un objet. Un livre. De distinction, assurément, distinguant ceux qui l’auront dans leur bibliothèque et les autres. L’évocation d’un héros français discret, l’éditeur Georges Bielec et dont pourtant je connais le nom depuis… Je me demande bien ? Quand et comment ? Est-ce ces « années de la BD » des années 80 qui commençaient à lorgner sérieux sur Continue reading Elvifrance l’infernal éditeur

Les visés de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni

Les visés de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni

Un moment que je voulais lire ce livre de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni, me demandant ce qu’ils avaient bien pu faire de ce sujet morbide : les derniers jours de  Charles J. Whitman, (1941-1966) l’un des premiers tueurs de masses des USA.  J’ai été surpris, et par le traitement graphique, et par l’ensemble. Le minimalisme du Continue reading Les visés de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni

Réédition de Guido Buzzelli

Réédition de Guido Buzzelli

Dans les années de mon adolescence, une légère odeur de soufre accompagnait les apparitions des planches de Guido Buzzelli dans mes journaux préférés. Malgré la qualité d’impression terrifiante et le papier plus ou moins abrasif de ces journaux (Charlie, Pilote, L’écho, etc.), le dessin affichait une étonnante élégance classique dévoyée par un grotesque insolent. Les histoires Continue reading Réédition de Guido Buzzelli

Istrati! II. L’Écrivain

Istrati! II. L’Écrivain

« Istrati! II. L’Écrivain » est le second et dernier tome de l’immense biographie que Golo consacre à Panaït Istrati, l’un de ces écrivains venus d’ailleurs qui, comme Casanova, Cioran, Malaquais,  Kundera, Becket, Ionesco, etc., ont pris le français comme langue d’écriture… [dropcap]A[/dropcap]vec cet épique premier tome publié chez Actes Sud BD, on ne se posait déjà plus la Continue reading Istrati! II. L’Écrivain

Relire : Le bar à Joe

Relire : Le bar à Joe

J’ai relu « le bar à Joe » de Muñoz et Sampayo (Casterman 1981). « Le bar à Joe » et quelques autres, autour : Évidemment, il ne reste qu’un lointain souvenir aujourd’hui de la claque esthétique qu’a représentée le dessin de Muñoz à l’époque, dans cette charnière de deux décennies incroyablement inventives. De ce bouleversement esthétique, on en trouverait Continue reading Relire : Le bar à Joe

La vieille mère Hubbard et son chien

La vieille mère Hubbard et son chien

Ce matin, je vois passer l’adresse de konkykru.com sur Twitter. C’est une petite base de comics très anciens.  Je visite, et m’arrête sur cette page, qui parle d’une comptine illustrée du tout début du XIXe,  « Old Mother Hubbard », d’un certain Robert Branston… En deux secondes de recherche, je découvre que cette historiette n’est absolument pas de Continue reading La vieille mère Hubbard et son chien

Gilles Rochier, une expo, Ta mère la pute, etc.

Gilles Rochier, une expo, Ta mère la pute, etc.

Je connaissais son nom, et même parfois voyais passer des choses sur Twitter… Et c’est tout. Je n’avais jamais ni vu ni lu de BD de Gilles Rochier. Jusqu’à ce que Sophie Darcq et Matthias Lehmann qui le connaissent « perso » ne me traînent voir la belle exposition « Faut tenir le terrain »  qui était visible pendant Continue reading Gilles Rochier, une expo, Ta mère la pute, etc.

Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Lampiste, le minizine A6 de Matthias Lehmann, continue son petit bonhomme de chemin avec comme compagnons de route Lucas Méthé en couverture et Sophie Darq et Isao Moutte en guest… Dans « Pourquoi je ne porte pas de pyjamas », ce Lampiste #3, Matthias Lehmann nous raconte un souvenir d’enfance incontinent, tendre, cruel et très drôle, comme Continue reading Lampiste N°3 Pourquoi je ne porte pas de pyjamas

Witchazel et la menace d’Anankor

Witchazel et la menace d’Anankor

[dropcap]E[/dropcap]lric m’a offert son dernier album, le tome 3 de Witchazel, série animalière qui voulait initialement retrouver le charme des bandes de Macherot (auteur avec lequel je n’ai aucune imprégnation enfantine et dont l’aura reste pour moi un mystère), mais qui aujourd’hui, après 3 albums d’aventures, lorgne avec bonheur bien plus vers, entre autres, les Continue reading Witchazel et la menace d’Anankor

Ce que Freddy Nadolny Poustochkine fit à la petite tailleuse chinoise 

Ce que Freddy Nadolny Poustochkine fit à la petite tailleuse chinoise 

Sur l’adaptation BD par Freddy Nadolny Poustochkine de « Balzac et la petite tailleuse chinoise » de Dai Sijie, sortie en octobre 2017 chez Futuropolis. Liminaire Qui sonne comme luminaire, ironique pour cette souterraine et virtuose entrée en matière qui dès la première page du livre introduit au sens propre un corps rampant dans un boyau étroit Continue reading Ce que Freddy Nadolny Poustochkine fit à la petite tailleuse chinoise 

Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

La seconde livraison de « Lampiste » le minizine (A6) de Matthias Lehmann, est arrivé jusqu’à moi, tranquillement… Et ce 2e Lampiste est encore plus drôle que le précédent qui s’intitulait « Pourquoi Richard m’a tué« . Toujours le même principe : un souvenir d’enfance de Matthias Lehmann complet, terrible et drolatique, en 16 pages ciselées. Dans ce numéro, une seule invitée : Sophie Continue reading Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

The day my comic got a compliment

The day my comic got a compliment

Lisa Frühbeis nous a offert un mini-comics : « The day my comic got a compliment ». C’est un tout petit leporello artisanal, et j’aime particulièrement ces micros-publications et autres autopublications qui pullulent de par le monde et qui représentent, très discrètement, l’un des très grands phénomènes culturels contemporains (par la quantité et l’universalité).  Lisa Frühbeis, « nerdy Continue reading The day my comic got a compliment

Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque

Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque

J’avais trouvé Shōchan no Bōken, ce mignon manga de 1923, sur quelques forums interlopes, je suppose. C’était il y a au moins une dizaine d’années. Grosse, la dizaine, et j’avais tout de suite montré ça à Yann, et quelques autres, très surpris par l’évocation hergéenne de ce manga antérieur mais contemporain de Tintin. Quand j’ai Continue reading Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque