Ithyphallique

Publié le 15 avril 2012

Ça revient ? C’est ça ?

Avant, jusqu’à quoi ? Trente ans ? Confiance absolue et puissance vitale. La parole haute.

Ensuite, l’animal piégé, tournant en rond dans sa cage.

Transformé en rampant.

Et aujourd’hui. Là.

Je me suis vu comme un mammifère marin plongé dans des fonds noirs, en lente parabole, avant de remonter, péniblement, et d’émerger, enfin, à l’air, avant de replonger, trop vite… virgule asthmatique… jusqu’à l’asphyxie, presque, dans les vases denses du prolétariat.

Toute la semaine scaphandre jusqu’au week-end.

Les jours, les semaines, et les mois de grand fond, la lumière du soleil qui n’arrive pas, risque de ne plus remonter…

Abysses

Mais… quelque chose. Quelque chose, un frisson, dans toutes ses mauvaises sensations, quelque part dans la chair, les os, les organes usés, ça frétille. Les mots reviennent, la langue. Je me surprends à sourire… peut-être même à penser.

Ça monte encore, transperçant les douleurs, écrasant les misères, et arrachant mon crâne au poisseux du vide.

Brusquement, lumière.

Envie de bravoure.

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