Tous s’arrachent les dents sur des charognes. Plus pitoyable encore, sur des vieux chiffons qui leur résistent, la fibre déchirant les gencives. Et je regarde perplexe, me demandant toujours à quoi sert de saigner, pour ça, des simulacres ?
je ne les comprends pas.
Pourquoi s’agiter pour du vent, alors que les monstres sont là, tangibles et dévorants ?
Je me souviens de ces jeunes chiens dont j’explosais les nerfs pour m’amuser de les voir sauter partout et tout renverser et celui que je poussais à bout, le faisant mordre un vieux tissus sans que jamais il ne referme les crocs sur mon bras. il serrait, partagé entre le désir de déchirer mes chairs et l’interdit absolu qu’il n’a jamais transgressé. Il ne pouvait me mordre. C’est ce qu’on appelle un bon chien.
Qu’est-ce que je veux dire ? Qu’en s’acharnant sur les dispositifs, sur les fétiches, on ne transgresse rien, le maitre reste sauf et hilare de voir ses serfs s’acharner sur ses leurres.