Je croquais dans cette noisette, brusquement conscient de la séquence narrative incroyablement complexe qu’elle m’offrait. de l’approche des lèvres, des dents, au dernier arôme de fond de bouche, une aventure longue et inouïe de subtilité. Et je me disais que les industriels se dispensaient de cette complexité et tentaient, surtout, d’éviter toute variation et tout raté, car on est jamais à l’abri d’une mauvaise expérience, avec une noisette… Avec les produits industriels, cinéma, littérature ou bande dessinée, nous sommes à la fois garanti de retrouver ses pantoufles, et de n’être réveillé par rien de fâcheux… et malheureusement, ni d’excitant non plus.