Maintenant, je me sens obligé à l’ésotérisme, alors que le goût m’en est passé depuis longtemps, peut-être une quinzaine d’années.
Et c’est comme si je me trouvais contraint par le contexte (sic !) de confirmer l’hypothèse Straussiennes d’une écriture volontairement fermée. J’ai toujours eu un goût pour les jeux d’évocations et les inextricables entrelacs hypertextuels, mais c’est justement là, maintenant, quand je cherche à être limpide, à poser les bons mots le plus simplement possible que je me retrouve condamné à refermer le sens. Première conséquence, le mutisme. Mais la frustration… Et il faut bien échouer vers ici ou ailleurs pour se répandre sous cape, et ça donne cet étrange blog désaffecté, parsemé de billets abscons.
C’était pas ça, le plan !
Je m’étais juré de m’abandonner au commentaire, à la chronique… Je m’étais juré d’observer le monde, de décrire, d’évoquer la politique, l’actualité, et même la télévision, pourquoi pas ! En un mot, m’abandonner, me laisser un moment de côté, de faire taire la litanie assourdissante du corps grinçant.
Et rien. Juste de l’égotisme et ce mutisme sur la zone la plus importante de ma vie, prisonnière d’un assez compréhensible devoir.
Pourtant, je sens bien que je ne tiendrais pas toujours, que je suis noyé dans une eau poisseuse. Qu’il faudra bien se libérer, pour survivre !