Arthur Cravan, l’un de ces dieux de la grande mythologie du XXe siècle ramassée d’ailleurs presque entière sur ses premières années. Arthur Cravan, nom sonore entendu pour la première fois à la fin des années 80 de la bouche, je crois, d’un poète accessoirement professeur. Et immédiatement mémorisé, car comment oublier cet Arthur Cravan poète boxeur adoubé par les dadaïstes ? Et c’est tout. Textes rares, d’autant désirables. Alors il faut profiter de cette parenthèse numérique qui ouvre les bibliothèques !
En ligne, on trouve sa revue « Maintenant » sur Gallica. Il faut vite télécharger la reliure des revues et l’installer sur une tablette. Sinon, pour les amateurs d’écran, quelques textes de la revue sont retranscrits sur wikisource, mais on peut aussi, comme moi, télécharger la mise en forme confortable de quelques textes en trois PDF du projet suisse Abrupt que je continue d’explorer, ici : https://www.abrupt.ch/arthur-cravan/jamais/
L’étrange dessin à la signature illisible des deux boxeurs avec leurs femmes est extrait de The Soil Vol. 1, No. 4 d’avril 1917.