Je lis pas mal de chose en ce moment, dans un désordre assumé, et au milieu de ce chaos de plutôt belles choses, sans trop savoir comment, les nouvelles premières de Gombrowikz. Gombrowikz…
(Je me souviens au passage des longues conversations que nous avait provoquées la lecture de « la pornographie » avec Fabrice Neaud, pendant l’été 1992). Ses nouvelles de jeunesse avaient été jugées immatures, à l’heure de leur publication. Elles étaient peut-être immatures pour quelques esprits meulés que plus personne ne lira, mais elles sont aujourd’hui purement géniales, bijou de méchanceté gratuite, de crudités mordantes, cyniques, ironiques et drôles. De merveilleuses pépites d’humour noir.
Le retour de Gombrowicz
Publié le 8 mars 2018