Oui, c’est la rentrée littéraire, alors, puisque malade, je passe par quelques textes annexes de Daniel Defoe, Théophile Gautier, Paul Verlaine et quelques autres, accessoirement, largement rebuté par mes tentatives de jetage d’œil dans l’océan contemporain.
Aujourd’hui, « mes prisons » de Verlaine, qui passe ici comme une parodie du genre. Je ne suis pas sûr de relire sa poésie (laissons mon adolescence morte et bien morte), mais il est là parfaitement drôle, dans ce compte rendu rapide de sa relation à l’incarcération, des punitions de l’école à ses vraies prisons, qui bien sûr, injustes, ne lui sont pas dues à son caractère de con. Évidemment !
Assez drôle, deux ans avant sa mort, comme à la fois il se moque de lui-même, de sa conversion passagère, de sa rédemption relative, et élude où minimise ce qui le gêne, tranquille, comme son homosexualité et les raisons vraies de ses arrestations. Après tout, il n’a fait que tirer sur Rimbaud, tenté plusieurs fois d’étrangler sa mère et s’emporter contre n’importe qui et n’importe quoi, de manière si discrète que la maréchaussée s’en mêle toujours. Oui, il est drôle, ce Verlaine, quand il cesse d’être chanté.