Après le Goncourt qui s’est dispensé des euphémismes du roman bourgeois, je traverse l’Été des charognes, parce que solstice d’hivers, un premier livre de Simon Johannin chez Allia. Ça commence entre le pays de la merde de Jourde et la guerre des boutons, ça finit après Bukosvki en post-punk lyrique, avec ce tour de force d’adapter l’écriture à l’age du narrateur. Résultat, un chouette roman, chargé et rendu cache, du genre de ces textes qu’on porte en soi et qu’on doit écrire, au point qu’on me glisse à l’oreille que ça risque d’être coton pour le prochain livre… Peut-être. En attendant, c’est un beau texte, aussi actuel qu’inactuel.
Quand je pense que certains idiots radotent que ça écrit plus !