Ha, je pensais, cette nuit, que le monde ne va pas mal. Ou pas plus mal qu’hier ou avant-hier, ou que jamais. Non, le monde ne va pas mal. Le monde. Nous ? On va plutôt pas mal, toujours affectif, à fleur de peau, à l’exception peut-être de quelques cas psychiatriques. Non, le monde, nous, ça va plutôt pas mal. Par contre, l’image du monde, ça ne va pas. L’image. L’image collective. Un truc, dans nos cerveaux. Un artifice, une prothèse obscène, un grumeau implanté. Un travers. Une chose qui a foiré. L’image du monde. J’y reviendrais.
L’image du monde
Publié le 6 mai 2013