Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas lu et qu’il n’a pas compté, beaucoup, dans mes années 80 et 90 (je découvrais ce qui avait eu lieu avant, comme « Tel Quel »). Mais cruellement, pour moi, il n’avait pas réussi à passer le siècle et restait même le représentant un peu sinistre d’une forme particulière d’involution artistique. En ressortant quelques livres qui trainent dans ma bibliothèque, je me souviens surtout que j’ai arrêté de le lire au milieu des années 90 par agacement. Le plus récent chez moi date justement de 2000, encore acheté par réflexe à l’époque, mais jamais lu. Lui, il a tranquillement survécu 23 ans au siècle suivant et à mon insignifiant dédain. Sinon ? Nous étions de la même région, et je l’ai aperçu un jour sortant de la petite librairie du village voisin de sa maison de famille. C’est tout.
Bon vent Philippe Sollers !