Porteur de valeur, c’est une chose évidente : la Com humanitaire, sécuritaire, etc.
Par contre créateur de valeur… J’en reviens à ma première réflexion, c’est-à-dire que si le messager ajoute une plus-value au message d’origine, c’est à priori un brouillage de ce message ou une couche de vernie… Et si cette valeur ajoutée est là pour embellir le message, c’est bien dans un but de tromper…
J’en étais là, et puis je me dis qu’il y a peut-être un moyen pour que la Com soit créatrice de valeur de manière « sincère », c’est si la Com vient fonctionner comme un contrat entre émetteur et récepteur… En gros, si la com vient « obliger » moralement l’émetteur à se conformer à une charte… Par exemple, c’est le contrat que Jean-Piere Coffe (en tant qu’image) avait signé avec Leader-Price, qui s’engageait sur une certaine qualité des produits. Bon, l’exemple est peut-être un poil trivial… Mais c’est la première chose qui me soit venue à l’esprit. En fait, cette stratégie fonctionnerait comme la banque, qui sert de garant d’une valeur symbolique -> c’est l’histoire de l’invention du chèque. Le chèque est un messager, donc un outil de Com, qui oblige deux parties, un émetteur et un récepteur, à respecter la valeur arbitraire qu’il désigne sans transporter. Cette invention géniale a sauvé des vies, puisqu’on pouvait transmettre de grandes sommes sans les déplacer sur des routes peu sures… Bon, je m’égare…
Mais au début, c’est toujours n’importe quoi…
Il y a une autre piste avec une évolution récente de la Com : la Com virale sur les réseaux sociaux, ou le message n’est plus transmis d’un émetteur à un récepteur, mais « approprié » et « conseillé » par des agents relais qui sont « n’importe qui « . Alors, le simple fait de communiquer par ces médiums sociaux est créateur de lien social, ce qui à priori est une valeur, et cette valeur n’est pas tributaire de la nature du message… N’importe quel « buzz » est donc générateur d’une valeur « en soit »