Je me dis, est-ce que je peux inscrire la douceur d’une pensée ? Sa fluidité ? Sa souplesse ? Sa malléabilité, sa plasticité, sa capacité d’acceptation, d’abnégation, de… la manière dont elle va, flagelle gracile mais immense, se projeter à travers l’espace-temps, défiant les lois de la physique, pour tenter de retrouver le chemin d’une magie perdue ? Est-ce que j’arriverais à inscrire ça ?
Bof… La chaleur n’aide pas. Je ne sais pas si c’est bien raisonnable d’écoute du Martin Solveig dans cette chaleur, qui parfois, au détour d’une respiration un peu fermé, se fait compacte et poisseuse et vient te rougir les joues et te rappeler que t’as plutôt intérêt à boire, crétin, si tu veux pas que ça recommence comme l’année dernière, que t’as suivi un festival sans boire, sinon un peu de champagne, un peu parce qu’une bienveillante veillait.
Tu te souviens des conséquences en cascades, hein, donc, t’es vieux. OK, mets-toi bien ça dans le crâne. Oui oui… C’est ça…