Je possédais déjà le livre « Japon intime » sortie en 90 chez Albin Michel. S’y étalaient en couleurs vives son humour noir et l’esthétique pop de ses estampes déviantes. Ramené d’une visite à la galerie Da-End un petit livre dense et beige, rempli de dessins noir et blanc plus gras et plus simples, mais déclinant déjà les fondamentaux de l’univers sadien de Toshio Saeki qui mixent sexe, mort et fantastique traditionnel japonais :
« Les premiers dessins de Toshio Saeki » aux éditions Tête-Rock underground, qui réédite pour une part les dessins d’un premier livre parût au Japon en 1970. Le trait est gras, c’est un peu tordu, un peu maladroit, et moins formaté que les pseudo-estampes qu’on lui connaît depuis, et on y sent plus clairement la source pop et l’influence de l’underground américain.