Je glissais sur le ventre sur la crête herbeuse affleurant d’un marécage, sans peur, avec même une certaine volupté, de ces voluptés du surf.
Ensuite, de loin, d’une perspective d’une place immense, le marécage se réduit à un canal rectiligne scindé en deux par la crête herbeuse que je découvre installation, scandée de petits panneaux portant des inscriptions obscures, et se terminant, impossible, par un ultime panneau désignant l’œuvre.
Ensuite, je suis au cœur d’une ville balayée par une tempête de sable. Je suis environné par le sable, très fin, qui tourbillonne sans que j’en éprouve aucune gêne respiratoire.
Du cœur de cette tempête, je me réveille, sans émotion.