Mes tourments sont communs. Mes tourments sont usés, ils ne sont que les os lessivés des grands tourments métaphysiques des poètes anciens. Ce monde post-post-colonial, post-post-moderne, et autres « post » en cascade soporifique ne se pense plus, ne se dessine plus. Chacun tente de se distraire, s’enivrant de ses propres désirs cycliques pour ne pas vivre ce présent sans autre identité historique que celle d’une probable fin tragique.
Je m’inquiète de mes tout petits lendemains, me chagrine de petits maux, alors que nos lendemains communs se salissent chaque jour un peu plus.