Encore un que je n’imaginais pas encore vivant. Pour l’histoire de la culture populaire, il était le premier dessinateur de Spider-man. Et donc l’inventeur de son design original. Il est, pour moi, l’un de ces dessinateurs dont je connais le nom depuis l’enfance. Il n’était pourtant pas mon dessinateur préféré pour Spider-man. Loin de là ! Enfant, je trouvais ses bandes trop vintages, et je n’avais accepté son style qu’en découvrant son extraordinaire « Doctor Strange », qui, indéniablement, fait parti des chefs-d’œuvre de la bande dessinée psychédélique et restera pour moi un grand souvenir de fascination visuelle.
(Au passage, pour l’adaptation ciné de Dr Strange, plutôt que pomper sur Inception, ils auraient dû risquer le film culte en tentant d’adapter le psychédélisme de Steve Ditko)
Adulte, je l’ai redécouvert comme un grand maître du comics noir et blanc, un classique, et aussi comme l’un de ces dessinateurs philosophiquement et politiquement borderline (comme Basil Wolverton, entre autres…).
(Quand j’étais gamin, je m’entêtais à prononcer «DiKto», sans réussir à me corriger.)