« Quoi qu’il en fût, elle jugea qu’un heureux hasard lui avait fait rencontrer un homme plein d’esprit ; il est vrai qu’elle se demandait en même temps s’il n’avait pas une commotion cérébrale.»
Je crois que j’ai rouvert « L’homme sans qualités » pour voir si je pense toujours que le roman est cette forme littéraire supérieure à toutes les autres (à l’exception, peut-être, du conte).
Je ne comprends pas comment je n’ai pas pu me rendre compte à la première lecture de la nature profondément ironique de ce texte. J’y vois aussi, maintenant, le ferment de l’esprit d’Elfriede Jelinek.
Derrière le désuet déjà, j’y retrouver l’acide et même une sourde haine sociale, un désir de vengeance, de dislocation entièrement d’une société à peine assourdi par les méandres du style.