Non, je n’ai aucune compréhension, aucune compassion pour l’ignoble faiblesse des lâches qui s’abandonnent aujourd’hui avec une volupté sale aux compulsives crispations de haine de leurs mâchoires bestiales. Mais je ne suis pas de ces commentateurs perplexes qui se perdent en conjecture à chaque retour de vague. Je les connais. Je les connais depuis toujours. Les commentateurs se trompent. Ils n’en connaissent pas, vie hygiénique. Moi, je les connais très bien, très proche, si proches, si familier, et ils savent parfaitement ce qu’ils sont. Ce ne sont pas des bêtes malades et apeurées, ce sont des bêtes avides, d’une avidité sèche, sans jouissance possible, d’une avidité sans organe. Moi j’entends dans l’isoloir d’à côté leur ricanement de hyène, lorsqu’ils vomissent leur bulletin contaminé.
terminus mal
Publié le 19 avril 2012