On n’écrit jamais rien d’autre que son présent coupé d’un relent de passé. Les augures sont des abus de lecture d’un cerveaux futur, qui, comme chaque cerveau, cherche à reconnaître son époque plus qu’à comprendre celle de l’auteur. (Comme quand je pense à « Ravage » de Barjavel en écoutant les infos du jour, d’hier, de demain, alors qu’il n’a fait que décrire ses impressions d’une grande guerre de la fin de la première moitié du siècle précédent.)
Pareil pour Dick, Ballard et les autres.