Carnet d'Alain François — ISSN 2823-8141 — 1999-2025 photos, livres, arts, humeurs
Les martinets sont de retour. D’exécrables depuis des mois, le temps est devenu « variable », oui, variable, donc distrayant. Une douceur de temps, mélange subtil de fraîcheur et de chaleur, gastronomie à petit vent frais qui invite à la sieste et la rêverie. Si la mélancolie vient, elle sera nécessairement apaisée et même réconfortante. Un vent … Continue reading Incise
Une photo rapide d’une délicate dédicace de Céline Guichard à Marine Blandin et Sébastien Chrisostome pour son livre « Les bêtes » chez ION éditions. (Clin d’œil au personnage de « La Renarde » de Marine et Sébastien)
[dropcap]H[/dropcap]ier matin, en vélo, je me suis pris un réverbère. PAF ! Une seconde de distraction, et pas vu l’arrière d’une camionnette qui rétrécissait l’espace derrière les voitures garées. C’était étroit, mais je pouvais passer. Si j’avais vu la chose venir, je serais passé tranquillement, élégamment même, en accélérant avec un poil de morgue et … Continue reading Le réverbère
Dans la série des disséminations/appropriations des iPhotos de mon tumblr Romantic Iphone, mon voisin de l’atelier d’à côté, François Bertin, me signale qu’il a envoyé son portrait noir et blanc pour illustrer son interview par Thierry Groensteen pour la revue NeuvièmeArt L’interview de François, c’est par là : dans l’atelier de… françois bertin
En passant, rapidement, une lecture de Gotham, la petite série qui met en scène l’enfance de la faune hétéroclite qui peuple les aventures de Batman. Conformément à l’ambiance très noire des derniers films, et conformément à l’évolution des comics depuis les années 70, cette série est un pulp, un polar crasseux presque classique. Les histoires tournent autour du commissariat … Continue reading Une lecture de Gotham, la série
En vérité, je ne sais plus ce que j’aime. Je me suis dit ça mille fois, et puis, d’oubli en acceptation, la vie se passant très bien du goût, je finissais pas trouver avantage à ne plus avoir à trier les choses du monde. Où, je le pense parfois, mon outil critique s’est enrichi d’arguments si … Continue reading En vérité
Passant par notre atelier, l’atelier que je partage avec Elric Dufau à la maison des auteurs, Angoulême, Benoît Hamet s’étale s’expanse s’installe sur MA table pour du dessin en retard…
Sébastien Chrisostome et Mai Li Bernard pendant le déménagement de Lucie
Camille Julié, Mai Li Bernard, Claire Jarreton et Rachel Deville le nez en l’air, sous les étranges poupées volantes de Zoé Sauvage
Petite visite kawaii de Giorgia Marras et Giulia Sagramola dans notre atelier – Photographie Alain François
Je suis dans mon atelier, seul, au calme. La porte est ouverte sur le couloir silencieux. j’ouvre la fenêtre, pour laisser entrer le bruit de la rue. Le bruit de la circulation. Je me lève régulièrement et me penche dehors. Je regarde cette minuscule part du monde. Activité ancestrale, vieille comme les fenêtres. Personne ne … Continue reading L’écriture revient par la fenêtre
Löpçük est un fanzine turc de format A4 et j’adore ce zine alors que je ne sais foutre pas de quoi il parle ! Puisque je ne lis pas le Turc… Pourtant, je crois que c’est peut-être la dernière revue honnêtement punk du monde, avec son papier jaune qui gratte, limite verdâtre, qui tourne à … Continue reading Löpçük #03
Je note ici pour mémoire les usages de mes petites photographies de smartphone que je publie sur le tumblr Romanticiphone. Je découvre aujourd’hui qu’un portrait de Céline Guichard se retrouve dans une revue turque d’art et littérature (je crois) à la ligne bien punk : « LÖPÇÜK #03 » de novembre 2014.
Matt Madden, Lucas Varela (avec le livre « Mortelle vinasse » de Mai Li Bernard) & Benjamin Frisch – Photographie Alain François
Avec Elric Dufau, nous avons rendu visite à Giorgia Marras dans son atelier de la maison des auteurs, Angoulême, et feuilleté sa biographie BD d’Edvard Munch : « Munch before Munch »… ( édité en France par Steinkis )
L’écriture. Mais est-ce une perte si la chose ne manque pas ? Je sais où elle est partie. Je sais où je l’ai laissé.
