À partir d’aujourd’hui, je suis de près l’accrochage de l’exposition de Céline Guichard. En revenant tout à l’heure, je me demandais quel sens je pourrais trouver à ce mouvement néosymboliste/ néobarroque qui traverse aujourd’hui l’imagerie mondiale.
Tiens, j’ajoute une touche de néoprimitivisme…
C’est d’ailleurs aussi clair dans la production originale que dans les choix qui se dessinent dans les réseaux sociaux de partage d’image. En effet, symbole, psychologisme, mystère, et onirisme ne se cantonnent pas au vieux mouvement gothique. C’est tout un pan de l’imaginaire contemporain qui rénove le surréalisme.
Comme si un mouvement esthétique global voulait lutter contre l’ensemble des propositions formelles de l’urbanité contemporaine et des volontés de transparences rationnelles conjointes des politiques publiques et des sciences positives.
Un repli de l’imaginaire individuel sur « les mystères du corps et de l’esprit » contre toutes les tentations de contrôles de masse…
Le post-modernisme a accouché d’un psychoprimitivisme. Ce qui est sûr, c’est qu’on est très loin du néo-modernisme parfois annoncé.
Les images de Céline Guichard | BONOBO
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