C’était une soirée improvisée que nous avons terminée chez Pierre. Une soirée bien étrange.
Quelque chose dans l’air (une mélancolie collective ?) traversait les regards.
Une tendresse. Des déclarations muettes dans l’humidité des yeux, les danses et les embrassades.
Nous savons, d’une certaine manière, que les vacances sont terminées, que nos amis vont partir. Oui, cette impression trompeuse de fin de vacances.
Ce n’était pas des vacances, mais une parenthèse étrange. Un épisode impossible, hors du monde, hors du temps. Une belle chose. Une très belle chose.