Quoi ?
Je ne sais pas, mais j’ai repris mes lectures du petit déjeuner. Certains écoutent la radio. Je ne sais pas faire ça. Et je lis « Le Tramway », de Claude Simon, avec un certain… soulagement.
Je sens bien comme je n’ose avouer, par sympathie pour l’écrivain, comme j’ai été contrit par ma lecture des trois Vernon. Comment j’avais besoin de retrouver une écriture qui investit quelque chose dans l’écriture, et pas dans ce que ça raconte. Car je m’en fous, de ce que ça raconte ! T’imagines un amateur de peinture qui te dit « moi, ce que j’aime, c’est les Arlequins, en peinture ! » (Mais pas plus « les madones », « les bords de mer », les…). Non, le sujet, on s’en fout, évidement, ce qui compte, c’est le traitement. Le sujet, quel qu’il soit, est porté par le traitement. Ou pas…
Et pour me laver de l’inconstance et des catastrophiques effondrements de l’écriture de Despentes, j’ai ressenti le besoin de me plonger dans un bain d’une autre envergure.
J’ai trouvé une écriture-chant, enfin.