Ma vie court après plusieurs lièvres à la fois. J’en reste affamé. Et en même temps j’évoque un héritage que j’ai abandonné car je n’ai aucune envie, ou possibilité, de tuer une bestiole, aussi allergène soit-elle… Mais comment choisir, quand on est régi par ses nerfs, et que ces saletés partent toutes d’un bond puissant dans toutes les directions ? Si je savais ce que je suis, ou si j’avais accepté l’héritage, je ne me poserais pas de question. Faux. C’est bien parce que les questions se posent, sans volonté, génération spontanée, que je ne pouvais me fondre dans l’habitus du père (sic !), que je ne serais jamais un prolétaire épanoui, ni un chasseur de lapin, grive, etc., un tueur de lièvres hors pair comme le grand-père.
Encore une fois, Bourdieu sirote sa blonde, et se moque doucement de moi dans sa mousse. Je t’emmerde, Bourdieu !