critique

Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

La seconde livraison de « Lampiste » le minizine (A6) de Matthias Lehmann, est arrivé jusqu’à moi, tranquillement… Et ce 2e Lampiste est encore plus drôle que le précédent qui s’intitulait « Pourquoi Richard m’a tué« . Toujours le même principe : un souvenir d’enfance de Matthias Lehmann complet, terrible et drolatique, en 16 pages ciselées. Dans ce numéro, une seule invitée : Sophie Continue reading Lampiste N° 2 comment j’ai été sauvé par des castors

Pauvres zombies !

Pauvres zombies !

J’avais bien noté, et ceci, depuis une bonne grosse décennie, que le Zombie était de retour au cinéma, mais que ce Zombie-là, en apparence old style, n’avait plus grand-chose à voir avec celui de George A. Romero. En général, pour faire le malin et racheter la daube, l’intello franchouille t’explique que l’original, le Zombie de Continue reading Pauvres zombies !

Autour de la robe de mariée de Marguerite Sirvins

Autour de la robe de mariée de Marguerite Sirvins

Autour et sur « La robe de Mariée », texte de Katherine L. Battaiellie, aux éditions Marguerite Waknine J’ai encore lu un cahier des éditions Waknine. Pourtant, ma liste de lecture est toujours aussi longue, et dernièrement, je retrouve ma vieille manie des « livres en chantier ». Mais voilà, ces petits cahiers m’attirent. En particulier les textes rares qu’ils Continue reading Autour de la robe de mariée de Marguerite Sirvins

The day my comic got a compliment

The day my comic got a compliment

Lisa Frühbeis nous a offert un mini-comics : « The day my comic got a compliment ». C’est un tout petit leporello artisanal, et j’aime particulièrement ces micros-publications et autres autopublications qui pullulent de par le monde et qui représentent, très discrètement, l’un des très grands phénomènes culturels contemporains (par la quantité et l’universalité).  Lisa Frühbeis, « nerdy Continue reading The day my comic got a compliment

Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque

Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque

J’avais trouvé Shōchan no Bōken, ce mignon manga de 1923, sur quelques forums interlopes, je suppose. C’était il y a au moins une dizaine d’années. Grosse, la dizaine, et j’avais tout de suite montré ça à Yann, et quelques autres, très surpris par l’évocation hergéenne de ce manga antérieur mais contemporain de Tintin. Quand j’ai Continue reading Shōchan no Bōken dans ma bibliothèque

Cinéma mutique

Ces réalisateurs français, bien actuels, qui font des films quasi muets, avec des bruits de respirations, de mastications, de vaisselle qu’on pose sur la table ou dans l’évier… ils fréquentent pas la même humanité que moi.

Portrait : Frank

Portrait : Frank

J’ai enfin rencontré Frank (pseudo de « Frank Reichert »), scénariste de BD puissant, écrivain, traducteur de polar, qui a écrit de nombreux scénarios très noirs (et très drôles) pour Golo pendant une grosse décennie (à partir de 1978 et « ballades pour un voyou« ). Mais aussi pour Baudoin, entre autre… Pas de wikimachin, mais deux entrées sur Continue reading Portrait : Frank

Les deux vies de Mikhaïl Mikhaïlovitch Tsekhanovski

Les deux vies de Mikhaïl Mikhaïlovitch Tsekhanovski

En cherchant des renseignements sur les auteurs de la librairie des écrivains, je découvre par hasard les travaux graphiques de Mikhaïl Mikhaïlovitch Tsekhanovski ( Михаи́л Миха́йлович Цехано́вский ), un artiste russe né en 1889 et mort quelques jours avant ma naissance. Réalisateur et animateur ayant participé au modernisme soviétique dans les années 20, il a aussi produit des Continue reading Les deux vies de Mikhaïl Mikhaïlovitch Tsekhanovski

Les couilles du singe du Chōjū-jinbutsu-giga

Les couilles du singe du Chōjū-jinbutsu-giga

Mon camarade Elric Dufau revient d’un voyage d’études au Japon. Il en a ramené une pile de livres, rééditions de mangas anciens et quelques livres sur l’histoire du manga : Mais il m’a aussi ramené une « boule » en plastique (Gachapon), tirée d’une de ces machines à souvenir  comme il en existait en France dans les Continue reading Les couilles du singe du Chōjū-jinbutsu-giga

Tirade (sur « Juste Ciel » d’Éric Chevillard)

Tirade (sur « Juste Ciel » d’Éric Chevillard)

Je crois que j’aurai aimé, comme le moindre « mort » de « Juste Ciel » d’Éric Chevillard, avoir parfois ce genre de réparti, pour remplacer, éviter, et fuir même, des dialogues incohérents, maladifs, insensés, mortifères, psychomécaniques, attendues, à l’issu si écrite qu’on préférerait s’arracher la langue plutôt que les avoir prononcé, plutôt qu’y avoir joué et perdu d’avance, Continue reading Tirade (sur « Juste Ciel » d’Éric Chevillard)

Tu veux te soigner de tes petites misères ?

Tu veux te soigner de tes petites misères ?

Passe par « à vau-l’eau » de Huysmans. C’est libre, donc gratos, et c’est un dépuratif, pour utiliser un terme dans le ton, des humeurs contemporaines si promptes à oublier la condition, la notre, et se souvenir qu’on s’en sort pas si mal. Et son fonctionnaire dépressif annonce des littératures du XXe siècle, et Bartleby… Au passage, noter Continue reading Tu veux te soigner de tes petites misères ?

L’Album primo-avrilesque toute l’année

L’Album primo-avrilesque toute l’année

Avant d’oublier, noter que l’historique et problématique « Album primo-avrilesque » d’Alphonse Allais (éditions 1897) est en ligne sur Gallica : « Problématique », car il pose la question de la réévaluation a posteriori d’œuvres, et même d’objets plus où moins volontaires, que l’Histoire dévoie de leur finalité première (le rire, ici) pour les intégrer dans un récit aussi Continue reading L’Album primo-avrilesque toute l’année

Dans le con d’Irène

Dans le con d’Irène

Je suis chagriné, presque honteux de n’avoir lu « le con d’Irène » de Louis Aragon que maintenant. Surtout que ce con-là, j’ai l’impression de le connaître depuis toujours (et je pensais même l’avoir déjà dans ma bibliothèque). Non, et jamais lu. Pourquoi ? Pas croisé. Pas croisé, simplement. Aucune importance, l’injustice est réparée, et peut-être est-ce mieux, Continue reading Dans le con d’Irène