cinéma

Lone son cowboy n’est pas celui qu’on croit : No Country for Old Men

« Le sens ancien du mot « symétrie », tel que les Grecs l’employaient, répond aux idées de mesure, de proportion, d’harmonie, de rapports heureux entre les parties et le tout ». C’est ainsi, citant Vitruve, que Roger Caillois définit la symétrie, dans « Cohérences aventureuses, traité d’esthétique généralisée ». J’ai pensé à ce petit livre, abîmé quelque part dans ma Continue reading Lone son cowboy n’est pas celui qu’on croit : No Country for Old Men

Chien de sa chienne

Chien de sa chienne

Comme j’adore me contredire, découverte d’un film inconnu : Un chien qui rapporte (1931), d’un inconnu, Jean Choux. Un film sans intérêt. Presque. Au détail prêt que formellement, le truc est explosif, que Jean Choux s’amuse au Jump-Cut 30 ans avant Godard, que le son accélère, que la caméra se retourne, que ça monte frénétique, épileptique, Continue reading Chien de sa chienne

Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Plus sur Avida Contexte personnel Il y a quelques mois, je suis sollicité pour être jury d’un festival du film amateur. Premier réflexe, je grogne… Vachement sociable. Et puis je vois que le président de ce jury est Benoît Delépine, LE Mickeal Keal de Groland. Coincé. Je dégouline de sympathie pour tout ce que ces Continue reading Avida, les idées et la manière noire de Gustave et Benoît

Nouvelle cuisine

Un film de Fruit Chan adapté d’une nouvelle de Lilian Lee   Une nouvelle cuisine sur fond de politique de l’enfant unique, de re-sinisation de Hong-Kong. En ces temps de « débat éthique », le cinéma hongkongais met le fœtus dans le plat avec un gentil conte chinois. [Contexte psychopolitique : Une Chinoise très diplômée passe du système Continue reading Nouvelle cuisine

La langue du monstre

La langue du monstre

Le point d’orgue de tout bon film d’horreur américain est la confrontation physique avec le monstre : « La tête approchait. Immobile, j’entendais battre mon sang, et mes nerfs frémir… Tout à coup, la joie effrénée de l’espoir m’envahit : la tête était venue buter contre la porte trop petite pour la laisser passer. L’animal tenta de l’introduire Continue reading La langue du monstre