fatrasie

Soir

Soir

Nos soirées résonnent d’un étrange sabir babylonien à laquel je ne comprends à peu près rien.  Mais mes amis me rendent heureux.

Le temps

Le temps

Vous savez pourquoi les gens se parlent du temps ? De la météo… Vous savez ? Ce n’est pas parce que ça entretient les « liens faibles » à la con. Les liens forts, ça n’existe pas (t’as qu’à croire ! Quand ton père, ta mère, ton fils, ta fille, tes oncles t’auront volé, escroqué, manipulé, violé, assassiné, comme Continue reading Le temps

Morte leçon

Morte leçon

Le monde dans lequel je suis né n’existe plus. Le monde dans lequel j’ai grandi n’existe plus. Mais je ne le regrette pas. Ce monde était petit, mesquin, et sentait la poussière et la crasse Le monde d’aujourd’hui est cauchemardesque, mais il est grand et complexe.. Il est si grand et si complexe qu’aucun esprit Continue reading Morte leçon

Cette nuit

J’ai rêvé d’une ascension vers le bas, à deux, à travers des escaliers paradoxaux et enfin un boyau étroit rempli de vase et peuplé de rats géants.   En me levant, je reprends l’écriture pour Marine.    

Ce soir

Ce soir

Je tente de ne croiser ni chien ni loup. Pourtant le ciel est sombre et couvre la vallée. je suis dévoré. J’entends de nouveau le bruit de ses ailes.  

Pensée du matin

Quand on achète l’esthétique de sa vie au lieu de la fabriquer, c’est toc, superficiel, vulgaire… Ce pour quoi les riches fantasment toujours sur les artistes.

vie

vie

La vie humaine est triste. Nos ancêtres communs (nous avons tous les mêmes, connard) le savaient. La vie humaine est courte et triste, mais réussit souvent à être infiniment longue, s’étirant en torture morale et physique. Elle s’est, pour une part de l’humanité, largement adoucie. Mais elle reste ce qu’elle est : triste.   Notre condition Continue reading vie

Méthode

Méthode

Peut-être suis-je trop sensible à mon environnement ? Mais franchement, est-on « trop sensible » ? C’est un peu comme si on désirait moins entendre, moins voir. Pourquoi veut-on moins sentir ?

Longtemps, je me suis excusé d’écrire comme les martinets volent

Longtemps, je me suis excusé d’écrire comme les martinets volent

Ou comment faire d’une phrase malvenue un titre de billets. Oui, bon, c’est aussi une question importante. La question du style, au cœur de tant de polémique littéraire et autre, de batailles, de pamphlet, d’aigreur, de goût et dégoût, peut-être de duel en d’autres temps, de fanfaronnade et pantalonnade, et aussi, au bout de l’évidence Continue reading Longtemps, je me suis excusé d’écrire comme les martinets volent

Iconoclastie

Définitivement, c’est la réception qui manipule les images, et ceci avec l’outil premier de la manipulation : le langage. L’éditorialiste n’est pas le producteur de l’image de presse. Il en est « la première réception », et donc l’instance de la première grande manipulation.

ça ne durera pas

ça ne durera pas

Le retour du ciel blanc. Bon… J’aime pas. Mais voilà qui évite la petite torture des deux jours précédents, avec ce temps superbe et tes copines qui en profitent pour refaire terrasse pendant que tu restes enfermé chez toi parce que les relations sociales intenses, c’est cool, mais le revers de la chose, c’est que Continue reading ça ne durera pas

Sur l’autre rive

à l’horizon se perdait la terre. Des eaux sans fin, tumultueuses, sombres, ombre des peurs. De cette trouille des profondeurs, du dessous sans prise, des pertes, des dangers cachés. De l’autre bord du corps. Du froid qui mord. Des engourdissements. Du revers de la surface. Des symétries verticales. De toutes les pertes. À  l’horizon se perdait Continue reading Sur l’autre rive