fatrasie

Ce soir, reçois ça pour « leportillon » :

« Bonjour, un membre de notre Réseau Qualité Accueil Clients nous a fait part de la qualité de l’accueil de votre établissement. » Trop drôle ! J’aurais dû les collectionner. Ce « leportillon », il aura troublé les lignes. Même des gens qui voulaient que je les embauche, et parfois, une demande de stage… Failli répondre parfois, « tu veux venir Continue reading Ce soir, reçois ça pour « leportillon » :

Bib

Je regarde cette petite parcelle de bibliothèque rangée… Je me dis qu’il m’a fallu tout ce temps pour à peine faire frémir ma bibliothèque dans son entier. Et ça me fait flipper. Je sais ce que représente, en poids, les livres que l’on sort de leur étagère. C’est terrible. Mais je vois autre chose maintenant Continue reading Bib

Pensées folles

Pensées folles

Je me dis, est-ce que je peux inscrire la douceur d’une pensée ? Sa fluidité ? Sa souplesse ? Sa malléabilité, sa plasticité, sa capacité d’acceptation, d’abnégation, de… la manière dont elle va, flagelle gracile mais immense, se projeter à travers l’espace-temps, défiant les lois de la physique, pour tenter de retrouver le chemin d’une magie perdue ? Est-ce Continue reading Pensées folles

Esclave du maître

Esclave du maître

La première question que l’on te posait aux Beaux-Arts… Non, pas aux Beaux-Arts, mais pour rentrer aux Beaux-Arts, donc, cette première question se devait, à l’image de la pédagogie ensuite, être déstabilisante. Cette première question est une question majeure, c’était juste « pourquoi tu signes ? » Et je me souviens du trouble, des bredouillages, que cette question Continue reading Esclave du maître

Lui

Lui

Ha petite surprise ! Retrouve le portrait d’un compagnon de service brossé sur un sous-main dans une cave de la caserne… Compagnons que j’ai retrouvé sur facebook il y a quelques temps ! Ou plutôt, c’est lui qui m’a retrouvé. J’avais un grand souvenir de lui. Il chantait « L’aigle noir » à tue-tête avant qu’on s’endorme, dans la Continue reading Lui

victime de la mode

victime de la mode

Pour ce qui est notable ici, hyper importante expérience web : acheté deux paires de chaussures sur Internet. Assez drôle, puisqu’il y en a une que j’ai déjà, juste acheter les mêmes pour avoir une paire présentable pour les rendez-vous importants. L’amusant, c’est donc que je connais les modèles, la marque (Clarks), ce qui est Continue reading victime de la mode

20 euros

20 euros

Aujourd’hui, j’ai perdu 20 euros… et je les ai retrouvés par terre… Voilà qui est étrange. Le cerveau étant ce qu’il est, difficile de l’empêcher de chercher un sens à la chose, sens qu’il ne trouve pas. Moi qui me consolais en me disant que j’avais ensoleillé la journée de quelqu’un ! Mais non, je Continue reading 20 euros

Pluie

Pluie

Glissais dans la rue piétonne. Pluie battante. Bas de pantalon qui s’imprègnent. J’écoute Dominique A. Pourquoi ? Le hasard. Je glisse vers le bas, sur les dalles délavées. La lumière de fin mai, avec ce temps, et la fraicheur. Quelque chose de merveilleux. Je pense, quel beau temps ! Et regarde mes contemporains, et ne suis Continue reading Pluie

vogues

vogues

Parfois… Tu es traversé par des choses subtiles, complexes, et si minuscules, si volatiles, que tu n’arrives plus à savoir ce que tu dois faire, penser, dire, voir, écouter. Un tremblement. Une hésitation.


 Et ce matin, le temps qui risque de gagner. Mais non, quelque chose. Quelque chose de têtu, qui regarde ce temps qui Continue reading vogues

La contradiction volontaire

La contradiction volontaire

Je savais que je devrais aborder ça depuis très très longtemps. Depuis que j’avais observé le phénomène, quelque part pendant mes études d’Arts. Je voulais comprendre pourquoi, ou comment, dans le cerveau d’un cultureux de base, se réconcilie à peu près toujours la réalité aristocratique d’une caste toujours exilée, toujours marginale, et des bonnes grosses Continue reading La contradiction volontaire

Le vieux projet

Le vieux projet

Le vieux projet, je m’en souviens maintenant, ce n’était pas de refaire l’Histoire, c’était juste de revenir au sentiment. C’était de se souvenir pourquoi les idées progressistes étaient nées. De quel mélange d’indignation et de culpabilité. Pourquoi y avait-il eu ce désir collectif d’organiser autrement, plutôt que laisser les choses en l’état ? Pourquoi ne pas Continue reading Le vieux projet

Gradiva

Gradiva

Hannah, ho hannah ! Je t’aime ! oui, je sais, je sais, je l’ai déjà dit, et tu es toujours aussi morte. Mais qu’y puis-je ? Tu es ma Gradiva à moi, et infiniment moins con qu’un vulgaire moulage antique ! Dans le billet d’hier transpire un vieux sujet, un vieux projet. C’était à propos de Continue reading Gradiva

la fin du livre

la fin du livre

J’en reviens pas ! Je suis rentré dans une librairie, une vraie librairie ! Bon, c’était pour Hannah, encore… Mais quand même ! Je suis rentrée dans une librairie, et j’ai acheté un livre ! En fait, je n’en tire aucune conclusion. En sortant, je me suis rendu compte que c’était pas revenu, le besoin, l’obligation presque. Non, je Continue reading la fin du livre

nulle part

Je voulais être nulle part. Pourquoi se promener en ville est-il moins fatigant qu’en rase campagne ? Les distractions de l’œil. Les distractions de l’œil changent la perception du temps. La monotonie d’un bord de route rend chaque pas présent, de toute sa présence. Je voulais être nulle part. J’ai vu des années défiler à toute Continue reading nulle part

Changer d’humeur. Accepter la lumière

Changer d’humeur. Accepter la lumière

Le cap, c’était hier soir. Le fameux syndrome du dimanche soir. Je l’ai senti, dans un coin, ce moment où l’ancienne normalité allait mourir devant l’inéluctable nouvelle réalité. Les deux jours de la semaine dernière ne comptaient pas. Comme des vacances. C’est maintenant. C’est maintenant que c’est vraiment nouveau, avec une semaine neuve qui ne commence Continue reading Changer d’humeur. Accepter la lumière