Après la mélancolie de ce lundi matin
« Garde ta vie fluide », me dit Yann… Beaucoup plus philosophe que moi !
Carnet d'Alain François — ISSN 2823-8141 — 1999-2025 photos, livres, arts, humeurs
« Garde ta vie fluide », me dit Yann… Beaucoup plus philosophe que moi !
Il est presque neuf. C’est un vélo de gamin, un vélo pour la montagne plus que pour la ville… Mais pour cette ville, c’est pas si mal, entre les côtes et les pavés… J’ai monté la selle à mort. Mais il est nickel… Et à cheval donné, on n’en regarde pas les dents, disait-on. Cette … Continue reading Je regarde ce vélo…
Dans la série, « les mystères de ma psyché », ce soir, je me lave, tranquille, pénard, et PAF ! Une question que me posaient les premiers strips de Mickey, bloquée quelque part dans les limbes depuis aout 2012, se résout, d’un bout à l’autre… Et en prime, des considérations plus larges et un poil de vocabulaire. Ressors … Continue reading Une étincelle, le feu
C’est assez étrange d’expérimenter les liens entre la vie, la vraie, et sa projection imaginaire. Car ce qui se passe sur le réseau est une projection imaginaire. Et d’ailleurs, je réfléchis à la prochaine « projection imaginaire ». À partir du moment ou j’ai enfin acté que tout ne devait pas être lié, et même que j’avais … Continue reading vendredi soir déjà, au bord d’un fleuve
La première question que l’on te posait aux Beaux-Arts… Non, pas aux Beaux-Arts, mais pour rentrer aux Beaux-Arts, donc, cette première question se devait, à l’image de la pédagogie ensuite, être déstabilisante. Cette première question est une question majeure, c’était juste « pourquoi tu signes ? » Et je me souviens du trouble, des bredouillages, que cette question … Continue reading Esclave du maître
Ha petite surprise ! Retrouve le portrait d’un compagnon de service brossé sur un sous-main dans une cave de la caserne… Compagnons que j’ai retrouvé sur facebook il y a quelques temps ! Ou plutôt, c’est lui qui m’a retrouvé. J’avais un grand souvenir de lui. Il chantait « L’aigle noir » à tue-tête avant qu’on s’endorme, dans la … Continue reading Lui
Brasse mes archives numériques… Toujours un regret, de ne pas avoir numérisé certaines choses et aussi, puisqu’évolution des outils, d’avoir numérisé trop petit, et souvent vraiment trop petit ! Tout petit petit parfois ! Bon, là, retrouve trois tableaux inachevés, de mon ancienne amie et de la nouvelle…, inachevées pour cause de vie troublée. Moment de … Continue reading Archives picturales
À table, la table familiale, nous mangeons dans la cuisine, mon père raconte, il raconte l’histoire de ce type, un gars de son village, qui par je ne sais quel hasard, avait travaillé pour le journal de la ville, et qui au bout de quelques années était parti pour Paris. Une étrange histoire, sans intérêt, … Continue reading C’est l’histoire d’un gars
À table, la table familiale, nous mangeons dans la cuisine, mon père raconte. Il raconte toujours quelque chose. Une anecdote familiale, et je goute particulièrement celle de l’espiègle arrière grand-père, qui est revenu blessé d’un camp, à pied, et jetait des cailloux aux fenêtres pour signifier à sa femme qu’il était de retour. Celui qui … Continue reading À table
On est persuadé que les adultes sont plus intelligents que les enfants, on pense que la hiérarchie de la société, même si elle fait souffrir jusque dans la cour de récré, quand on compare les métiers des parents avec tout l’arbitraire enfantin qui place le boucher très haut, est construite sur des valeurs sures. Enfant, … Continue reading Enfant, on croit à l’ordre du monde
Glissais dans la rue piétonne. Pluie battante. Bas de pantalon qui s’imprègnent. J’écoute Dominique A. Pourquoi ? Le hasard. Je glisse vers le bas, sur les dalles délavées. La lumière de fin mai, avec ce temps, et la fraicheur. Quelque chose de merveilleux. Je pense, quel beau temps ! Et regarde mes contemporains, et ne suis … Continue reading Pluie
Parfois… Tu es traversé par des choses subtiles, complexes, et si minuscules, si volatiles, que tu n’arrives plus à savoir ce que tu dois faire, penser, dire, voir, écouter. Un tremblement. Une hésitation. Et ce matin, le temps qui risque de gagner. Mais non, quelque chose. Quelque chose de têtu, qui regarde ce temps qui … Continue reading vogues
J’en reviens pas ! Je suis rentré dans une librairie, une vraie librairie ! Bon, c’était pour Hannah, encore… Mais quand même ! Je suis rentrée dans une librairie, et j’ai acheté un livre ! En fait, je n’en tire aucune conclusion. En sortant, je me suis rendu compte que c’était pas revenu, le besoin, l’obligation presque. Non, je … Continue reading la fin du livre
C’est un conte cruel, comme un roman de Boris Vian, qui raconte comment des parents angoissés tuent l’imaginaire de leurs enfants à force de vouloir les garder de tout et n’importe quoi. Comment des parents dans un mélange de superstition et d’appréhension espèrent pouvoir préserver leur progéniture des tourments mentaux, accidents naturels de notre vie psychique … Continue reading Un conte avec des parents abusifs, de la violence et la mort !
Je voulais être nulle part. Pourquoi se promener en ville est-il moins fatigant qu’en rase campagne ? Les distractions de l’œil. Les distractions de l’œil changent la perception du temps. La monotonie d’un bord de route rend chaque pas présent, de toute sa présence. Je voulais être nulle part. J’ai vu des années défiler à toute … Continue reading nulle part
Voilà. J’ai ce que je voulais. Je ne comprends plus rien à rien. Je suis paumé dans un temps étrange, ou tout est bizarre, ou je ne sais absolument pas ce qui va se passer. Je voulais. J’ai. Paumé de chez paumé. La semaine prochaine va déterminer les mois suivants, mais rien n’est écrit. Rien. … Continue reading Ce que je voulais. J’ai.
Ha, je pensais, cette nuit, que le monde ne va pas mal. Ou pas plus mal qu’hier ou avant-hier, ou que jamais. Non, le monde ne va pas mal. Le monde. Nous ? On va plutôt pas mal, toujours affectif, à fleur de peau, à l’exception peut-être de quelques cas psychiatriques. Non, le monde, nous, ça … Continue reading L’image du monde
Le cap, c’était hier soir. Le fameux syndrome du dimanche soir. Je l’ai senti, dans un coin, ce moment où l’ancienne normalité allait mourir devant l’inéluctable nouvelle réalité. Les deux jours de la semaine dernière ne comptaient pas. Comme des vacances. C’est maintenant. C’est maintenant que c’est vraiment nouveau, avec une semaine neuve qui ne commence … Continue reading Changer d’humeur. Accepter la lumière
Tu sais que tu es vieux quand tu n’es pas obligé d’acheter les rééditions en BD (rares) parce que tu as les éditions originales depuis leurs sorties. Je ne pense pas avoir exactement acheté celui-là à sa sortie, je n’avais pas encore l’âge d’apprécier pleinement Gébé. Pourtant, il fait partie de ces dessinateurs que je … Continue reading Relire : Lettre aux survivants
On expérimente une continuité, qui se dissout et dont on ne garde que de rare trace, figée, et dont il ne reste aucune des qualités d’origines. Il ne reste rien du temps. Il ne reste rien de notre temps. Il ne reste rien de nos temps. En scannérisant les diapositives de mon père, je retrouve … Continue reading Il ne reste rien du temps