Céline à la ferme
Céline Guichard en visite dans sa famille, branche maternelle
Carnet d'Alain François — ISSN 2823-8141 — 1999-2025 photos, livres, arts, humeurs
Céline Guichard en visite dans sa famille, branche maternelle
Je lis Ombres d’Hommes, de Jim Tully, ironiquement édité par Lux en 2017, et suis rentré dedans au premier mot (ce qui devient rare pour moi). Et découvre là un auteur prodigieux, précurseur, dit-on, de ce hard boiled qui va impressionner et quantitativement dominer la littérature mondiale jusqu’à aujourd’hui. Mais à la lecture, ce qui … Continue reading Jim Tully solaire
À l’invitation de Johan-Hilel Hamel du GrandAngoulême, je suis en résidence photographique depuis le 28 juin 2019 pour préparer une exposition (et d’autres surprises) courant 2020. L’exposition présentera une partie de ma démarche engagée en août 2013 : projet de documentation photographique de mon environnement social et expérimentation de l’appropriation des images sociales (« conversationnelles » dirait André … Continue reading Une Cité romantique, résidence photographique
Un moment que je voulais lire ce livre de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni, me demandant ce qu’ils avaient bien pu faire de ce sujet morbide : les derniers jours de Charles J. Whitman, (1941-1966) l’un des premiers tueurs de masses des USA. J’ai été surpris, et par le traitement graphique, et par l’ensemble. Le minimalisme du … Continue reading Les visés de Thomas Gosselin & Giacomo Nanni
Le sociologue Sylvain Aquatias et le chercheur Patrick Peccatte pendant le FIBD2019
Croisé trop rapidement hier, le chercheur et professeur d’histoire et civilisation américaine Jean-Paul Gabilliet, grand spécialiste du comics et surtout biographe de Robert Crumb, rien que ça !
Il n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée.
Jean-Philippe Martin, Directeur de l’action culturelle de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, dans son bureau. Jean-Philippe Martin est aussi critique, essayiste, commissaire d’exposition et intervient en France et à l’étranger sur l’Histoire et l’esthétique de la bande dessinée.
Je me suis rendu compte aujourd’hui, en lisant les réactions collectives, que ma relation à la Seconde Guerre mondiale et à la Shoah n’était pas passée par Claude Lanzmann, mais directement par les contes familiaux, par des photos anciennes, par, dans un corpus gris-vert indifférencié, le cinéma cathartique de l’après-guerre qui me provoqua parfois des … Continue reading Sur notre pire
Quand on mixe l’art de la miniature avec une manière noire plus noire que celle des plus ombrageux des symbolistes, on obtient les étranges trouées sur l’ombre de Jean-Michel Barreaud, petites vignettes qui demandent d’y coller le nez pour deviner les formes et distinguer par un effort paréidolique la scène qui s’y cache, chaude comme … Continue reading les riches heures de Jean-Michel Barreaud
À l’épuisement du XIXe, si Rachilde avait tenu la distance au long de son Monsieur Vénus et ne s’était pas rapidement perdue dans les convenances — qui s’occupe des convenances d’il y a un siècle et demi ? — elle serait entrée en littérature par une porte aussi haute qu’inédite. Explosant les conventions des genres, … Continue reading Madame Apollon
Si l’on en croit Northrop Frye, le roman policier participerait d’une littérature naïve, et pire encore, sa « brutalité croissante » (dans le XXe siècle) s’approcherait « aussi près que l’art puisse le faire de la pure autosatisfaction morale d’une foule de lyncheurs ». Si l’on excepte la dose de basse morale qui préside à ce jugement, simple réaction d’une … Continue reading Une mauvaise herbe est une plante qui n’est pas à sa place
Sylvain Aquatias est un spécialiste des addictions et des conduites à risque… mais j’espère qu’il est surtout passé me voir vendredi après midi pour découvrir mon petit environnement sursaturé d’auteurs de bande dessinée, puisque c’est aussi l’une de ses passions. Nous sommes passés ensemble par l’atelier de sérigraphie Les mains sales et par « la maison des auteurs », … Continue reading Visite de Sylvain Aquatias
Quand le scandale éclate, je suis en train de lire une traduction de Tite-Live. Et Denys d’Halicarnasse aussi. Il y avait une raison pour que je me perde là, aussi loin. Je partais d’une pièce de Shakespeare, de son sujet et de son pendant dans la peinture classique, commençant selon une vieille habitude à collecter les … Continue reading Lucrèce contre le roi d’Hollywood
Jeudi matin, j’ai entendu une communication courte mais limpide de Nathalie Heinich sur les mécanismes sociaux de l’artification, (néologisme bien pratique). Je ne sais à peu près rien des polémiques autour de la sociologue, me méfie de la manière aujourd’hui dont les gens confondent fiction et réel, discours scientifique et opinion. Je ne peux juste que rendre … Continue reading Artification
En général, je ne connais pas le travail des gens que je rencontre. Je découvre la personne, et ensuite je trouve (a minima) civil de me pencher sur ses productions artistiques ou livresques. Parfois, une exception, comme Thomas Mathieu que j’ai rencontré la semaine dernière. Thomas Mathieu, c’est l’homme du « Projet Crocodiles », un tumblr dans lequel il … Continue reading Portrait : Thomas Mathieu
J’avais bien noté, et ceci, depuis une bonne grosse décennie, que le Zombie était de retour au cinéma, mais que ce Zombie-là, en apparence old style, n’avait plus grand-chose à voir avec celui de George A. Romero. En général, pour faire le malin et racheter la daube, l’intello franchouille t’explique que l’original, le Zombie de … Continue reading Pauvres zombies !
Autour et sur « La robe de Mariée », texte de Katherine L. Battaiellie, aux éditions Marguerite Waknine J’ai encore lu un cahier des éditions Waknine. Pourtant, ma liste de lecture est toujours aussi longue, et dernièrement, je retrouve ma vieille manie des « livres en chantier ». Mais voilà, ces petits cahiers m’attirent. En particulier les textes rares qu’ils … Continue reading Autour de la robe de mariée de Marguerite Sirvins
On construit des lieux pour accueillir la détresse qui ressemblent à l’antichambre de l’enfer… Comme ça, les soignants y souffrent comme les blessés, dans une belle communion d’âme.
Je trouve une date, pour les premiers villages sédentaires : -5300. Ce qui nous donnerait 7000 ans de sédentarisation. On en revient environ au 5000 ans d’Histoire… Que dalle… Une espèce qui aurait eu 300 000 ans de stabilité génétique relative, et les 5000 dernières années comme une forme d’accélération vers le néant. Donc, pendant 295 … Continue reading Sédentaire