Je n’arrive à rien… Ha, je supporte pas quand c’est comme ça ! Je voudrais réussir quelque chose dont je suis content chaque jour de ma vie ! Le problème, c’est qu’il y a des jours sans. Et quand c’est comme ça, je sais très bien qu’il faut attendre le lendemain. Quand je commence à publier, dépublier, republier, c’est pas bon, c’est pas bon ! Mais ça m’énerve, ça m’énerve ! Impossible de mettre de l’ordre dans cet article pour CV, qui va donc rester dans son pénible état de chantier alors même qu’il est résolu depuis la semaine dernière. C’était un lendemain de fête, au réveil, cet article qui attendait, que je croyais fini, vient se ré-articuler, et brusquement s’écrit dans le bon sens, avec une perspective historique plus large. Comme quoi, parfois, le cerveau est bizarre. Alors, ces trois jours, je me suis dit que j’aurais le temps. Que c’était propice ! Mais non, en la matière, je ne peux pas décider. Ce n’est pas comme faire quelque chose qu’on a à faire. Ce genre de texte là ne s’écrit que quand il veut s’écrire. Je suis donc suspendu à la suite de mon histoire de NERD…
C’est comme la fatigue, elle est toujours de trop. Je vais me distraire en réalisant deux trois cartes pour Cécile… Juste pour le plaisir de rebosser directement dans Dropbox. C’est une expérience étrange de bosser ainsi à plusieurs dans Dropbox. Une expérience absolument jubilatoire, si on n’oublie pas ce qu’on est en train de faire, c’est-à-dire d’effacer temps et distance, et même d’obtenir une manière de collaborer qui n’existe même pas avec des gens ayant des bureaux dans une même pièce.
« Je n’arrive à rien » ? En fait, c’est quoi la différence entre réussir ou ne pas réussir ? Une sensation. C’est une sensation. Tu fais un truc, un machin, et ça te convient, à toi, selon ton outil du goût que t’as passé ta vie à forger, et sinon, tu as une mauvais sensation, comme quand une fringue n’est pas ajustée, que tu n’es pas à l’aise, que quelque chose te gêne, que tu sais pas nécessairement quoi, mais c’est comme ça. Exactement comme pour l’écriture. C’est pour toi, et uniquement pour toi, que ça doit sonner de telle ou telle façon pour que tu sois satisfait. Sinon, tu te sens mal, tu effaces, ou, comme ça m’arrive souvent, tu ne publies pas, pas tout de suite ou jamais, ou tu gardes un bout, en te relisant, et en te disant que cette phrase-ci, elle était pas si mal, mais que le reste est à chier. Ce qui fait que souvent les billets sont des collages encore plus immondes, qui se perdent en pures justifications esthétiques subjectives…
Oui, ce week-end, je n’arrive à rien, parce que je rumine… Que j’ai senti quelque chose dans l’air, animal, dans l’air, quelque chose qui me chagrine…
Je me demande aussi si le biais chronologique que prend ce blog était ce que je voulais ? Non. Et si je m’en tiens vaguement à la chronologie, je vais me retrouver à me coltiner mes souvenirs de militaire… Et je n’ai pas vraiment envie ici. Pourtant, je pensais republier la nouvelle sur la permission à Hendaye… L’emballer dans du kaki ? Hum…