De plus en plus souvent, je ris de la perfide méchanceté de Musil. Le texte était plaisant, il me devient amusant, par mon adaptation à la manière biaise dont l’écrivain détruit ce qu’il observe.
Après dix ans de lectures philosophie/sciences humaines, voilà donc que la mort de mon père me ramène les romans. C’est étrange. Pourquoi ?
Mais ça ne va pas se faire sans grincement. Me demande qui pourra passer après, où pendant Musil ? La comparaison serait cruelle. J’ai ressorti quelques livres, et demandé à Mai Li « Si je dois lire un premier roman de Jean-Philippe Toussaint ? ». Elle me cite les trois que j’ai, mais me tend « Faire l’amour », comme « le premier de la tétralogie ». Hum… je pensais ouvrir « la salle de bain », qui traîne ici depuis très longtemps.
J’ai aussi un Claude Simon qui hésite… Et d’autres. Dix ans sans roman. Quel sens cela a-t-il ?