La dernière publication des éditions ION est une petite merveille et un fétiche parfait qui me permet de me souvenir comme Hans Christian Andersen m’est un auteur important, sûrement premier véritable grand écrivain que j’ai lu seul, bien meilleur dans le tragique que ces gothiques que j’aimerais à l’adolescence, et dont les histoires terriblement terrifiantes m’ont obsédé longtemps le temps de mon enfance, aidé, il est vrai, par cette célèbre édition Gründ illustrée par les images perverses de Jiří Trnka (j’en parlais ici en 2013). Alors, je regarde avec tendresse ce cahier tout neuf presque carré de reproduction de quelques papiers découpés de la main même d’Andersen, pratique simple qui lui permettait d’illustrer et mettre en scène ses pseudo-contes horrifiques. Je goûte particulièrement ceux qui s’éloignent de la pratique traditionnelle décorative par leur simplicité un peu rustique, un peu naïve, un peu morbide… Voilà un bien joli livre d’images !
Ici : http://ionedition.net/livres/andersen-contes-decoupes/
(Je découvre à cette occasion que la vieille édition Gründ reproduisait deux papiers découpés d’Andersen sans le signaler, en page de garde et en cul de lampe. Et je me rend compte aussi que je n’ai pas encore eu l’occasion de feuilleter « Andersen, Les ombres d’un conteur » de Nathalie Ferlut)
Adjim Danngar et le Jiǎnzhǐ – BONOBO.NET
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