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Je suis souvent bien joué, je suis parfois bien écrite mais pourtant je suis de la merde pour de la merde. Je suis… une bonne pub.
Carnet d'Alain François — ISSN 2823-8141 — 1999-2025 photos, livres, arts, humeurs
Je suis souvent bien joué, je suis parfois bien écrite mais pourtant je suis de la merde pour de la merde. Je suis… une bonne pub.
Sur Ripple, une prédilection pour Tina de Dave Cooper aux Editions du Seuil Avant il y avait la crumbette. la crumbette, cousine des initiatrices de Fellini, met en mouvement perpétuel le broyeur formé par ses deux fesses sur les trottoirs de Greenwich Village. Son short est court, très court, son décolleté géant, ses mollets en béton vibré. … Continue reading Enfin Ripple
Quel ennui ! Alors qu’il ne faut rien moins que vous confronter à un chef-d’oeuvre pour réveiller votre âme flétrie de moderne flétri — de vous coltiner ces murs tapissés de gribouillis qui sont fait pour être lu dans un gros fauteuil au milieu de votre salon, voir dans votre lit, et bien sûr parasités par … Continue reading les expos de bande dessinées, c’est toujours aussi chiant !
Le plus grand créateur de périodique français de la fin du vingtième siècle est mort. Oui. Les autres sont des nains, des pisses-petit, des propres du fond. Un ramassis de bien élevé incapable de désobéir à leur mère, incapable d’inventer, juste bon à formuler joli, à ressasser à longueur de pages inutiles, instantanément désuètes, leurs … Continue reading Merde, Choron.
Un carré de lumière grise se reflète dans la fenêtre entre-ouverte. On sent le bleu de l’extérieur qui vient jouer avec l’orangé de la lumière de la cuisine.
Mon premier Marie Nimier. Encore un roman d’apprentissage ? Oui. Mais livre lisant, abîme et malice, gloussement ironique et détachement fantasque. Sorte d’Alice à l’envers, glissant du terrier au monde par le miroir de la maturité. L’adolescence comme autohypnose (pas mal), comme une gangue psychique qui s’écharpe au réel. J’aime les livres qui sérieusement ne se … Continue reading L’Hypnotisme à la portée de tous
Un carnet de voyage en bande dessinée EGO COMME X, éditeur de Bande dessinée, nous a habitué depuis maintenant 10 ans à suivre l’introspection de ses auteurs, à accepter leur égotisme radical, leurs pensées les plus intimes. Voilà pourtant un album atypique et discret qui prend le contre-pied de sa ligne éditoriale : Palace, de Simon … Continue reading « PALACES » de Simon Hureau
Les artistes produisent Les marchands récoltent L’université range La société digère La communication défèque
Je n’en reviens toujours pas. Même si Lars Von Trier a sa place depuis longtemps parmi mon petit panthéon des cinéastes vivants, je me suis résolu à accompagner les filles voir son petit dernier avec une certaine appréhension. Ce que j’avais pu entendre sur le film ne m’avait pas stimulé, en tout cas pas comme … Continue reading Dog Ville = chef d’œuvre
Parfois je crois que je nage, tranquille, et même je suis pris d’une sorte d’euphorie qui me porte à accomplir, mais très vite je ne sais quoi faire de cet élan et l’impression d’avoir gaspillé quelque chose me remplit d’amertume. Je me retrouve toujours à surnager, sur-vivre, et même à me noyer entre deux eaux … Continue reading Je me demande s’il est encore utile d’écrire
Une série d’érotiques en infographie :
Little Annie Fanny, après-tout, n’est qu’une bimbo de bande dessinée. Ses attributs sont normalement anormalement surdimensionnés, son vocabulaire est normalement limité, parfaitement adapté à son intelligence et son insondable naïveté s’évanouit seulement lorsqu’un homme désargenté tente d’assaillir son lit. Rien à priori de bien excitant… pour l’esprit. Et l’on entend même quelques échos féministes s’élevant … Continue reading Little Annie Fanny
Gaz Flowers est une monographie de 7×10 cm, ce qui n’est pas courant. Dans ce format micropublication, à 450 exemplaires (c’est marqué dedans), Le Dernier Cri édite un catalogue des têtes composites et morbides de Scott Batty, et un texte de Pacôme Thiellement. De cette taille, pas toujours facile à ouvrir, mais mignon tout plein ! … Continue reading Gaz flowers de Scott Batty
J’aime les rencontres spatio-temporelles. J’aime les coïncidences, les hasards qui avec le recul se transforment en fatalité. Sans en tirer aucune leçon abusive sur le destin, je prends plaisir à lire une histoire construite là où il n’y avait qu’amoncellement d’événements fortuits. Ainsi parfois des images se télescopent, se percutent, soit pour s’assembler pour n’en … Continue reading Toute étincelle naît d’une rencontre
Chez « le promeneur », on se pique de bibliophilie et on édite étroit un livre à l’italienne… Massacrant ainsi les dessins et la lecture… Dommage, car sinon, c’est une histoire d’Edward Gorey, et donc c’est délicieux. Le trait chancelant miraculeux porte élégant l’histoire absurde et gentiment délirante. Edward Gorey, c’est parfait, et ici si mal édité. Re-dommage.
Jeu sémantique implicite/explicite Appropriation détournement. Depuis 1999, je détourne des images pornographiques transitant sur le web. Le choix est rigoureux, selon des critères esthétiques qui me sont propres. L’idée est de rendre ces images, utilitaires donc explicites, inutiles et implicites, de les dé-iconiser ( l’icône, en tant que vecteur de dévotion, est une image « utilitaire » … Continue reading Implicite, détournement du Web-Porno
Lldm devant le Guggenheim de Frank Gehry