Ceux qui écrivent en secret ne connaîtront jamais les voluptés du blog, de cette manière d’inscrire son temps mental sur une timeline numérique, d’en assumer l’indécence, oui, mais aussi les incohérences, les répétitions cycliques (on découvre ses mécanismes de répétions et d’oublie, ses cycles dépressifs saisonniers par exemple), et on doit y assumer sa capacité à se contredire.
Cet exercice est salutaire, sans compter qu’il oblige à se confronter en temps réel avec son écriture. Et en général, une écriture, on en a qu’une, et on ne l’a pas choisi.