Sole Otero dans son atelier

Publié le 11 septembre 2022

J’avais promis à Sole Otero de passer dans son atelier depuis longtemps. Entre temps, une pandémie, des confinements, et enfin la parution de son gros roman graphique chez Çà et là éditions : « Naphtaline » (que je n’ai malheureusement toujours pas lu). Croisé avant l’été, nous avions reparlé d’un petit reportage photo. Il était donc temps ! D’autant plus que mes précédentes photographies d’elle datent de 2017 : https://bonobo.net/portait-sole-otero/

Sole Otero est une autrice et illustratrice argentine. C’est sa troisième résidence à la maison des auteurs, Angoulême. Nous sommes passés la voir avec mon acolyte Elric Dufau, toujours partant pour découvrir des dessins. Sole réalise actuellement un nouveau roman qu’elle avait premièrement commencé dans de superbes grands carnets rouges. Mais pour des raisons de productivité, comme beaucoup de dessinateurs aujourd’hui, elle a entièrement repris le travail dans son iPad. En traditionnel, couleur directe sur la page de droite du carnet, et ensuite dessin et texte sur un calque, elle réalisait une planche en une journée et demie, alors qu’avec l’iPad, elle arrive à terminer 15 planches par semaine, ce qui est considérable ! Dommage pour les superbes originaux dans ces superbes carnets ! Mais le livre sortira plus vite, et une part très pénible du labeur, comme le nettoyage des planches scannées, a disparu. Pour compenser sans doute cette productivité gagnée, Sole travaille en parallèle sur un projet dantesque de narration visuelle dont chaque séquence est réalisée en broderie monochrome… On peut apercevoir les images déjà brodées derrière elle, sur le mur…

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